Les chansons de leur enfance

Rien n’est plus évocateur que la musique. Vous entendez un air, une ritournelle, un tube et v’là que les souvenirs affluent avec les larmes de nostalgie, de joie. Les souvenirs vous submergent et vous vous souvenez de tout ce qui s’est passé en bien ou en mal autour de cette chanson. D’ailleurs, quand vous l’entendez vous ne pouvez vous empêcher de dire que vous aimez cette chanson. Mais vous vous gourez, ce n’est pas la chanson que vous aimez mais tout ce qui va avec, autour, dedans, au-dessus, en-dessous, au milieu. Et c’est parti pour les histoires, l’histoire, la vôtre qui n’intéresse que vous.

Aaaaahhhh, cette chanson, ça me rappelle quand… Oh, ta gueule ! Ca fait 25 fois que tu nous la racontes papy…

Retour en enfance

Pour inaugurer cette série d’articles que je vais consacrer aux compilations de reprises pendant cet été (ouais, en été, faut faire des trucs d’été), on va commencer avec celle consacrée aux chansons qui ont marquées l’enfance. Les artistes présents sur cet album, ont choisi un air qui a bercé leur enfance (parfois trop près du mur, wouaf, wouaf, wouaf !). C’est pourquoi il n’y a pas que des chansons de petits mais aussi des chansons de grands désignées par d’autres grands comme un marqueur de leur jeunesse, de leur vie.

Caritativité

Cette compilation a été réalisée au profit de l’association Rêves qui s’est donnée la noble mission de réaliser les rêves d’enfants atteints de maladies de merde. Des mômes qui n’ont plus beaucoup de temps pour réaliser leurs rêves. Mais ils en ont quand même, des rêves : rencontrer des personnalités d’horizons divers, voyager, s’éclater dans un parc d’attractions… L’assoce réalise un millier de rêves par an pour ses enfants qui le temps d’une rencontre s’évadent et oublient un tant soit peu leur maladie.

Allez voir leur site, aidez-les à mettre en place ces parenthèses enchantées pour ces mômes qui n’ont pas notre chance d’être en bonne santé. D’ailleurs si un ou une de ces chiards rêve de rencontrer GlobRocker ou Kanibalekter ou les deux en même temps, on répondra présent. Avec plaisir, no problémo.

Retour en enfance

Revenons à cette compilation.

On va pas s’emmerder les doigts à critiquer le choix des reprises, ni leur interprétation. L’essentiel c’est le geste pour l’association. Comme on dit chez les Robert, c’est le geste qui compte. Comme souvent dans ce genre d’exercice, certains artistes ne se foulent pas et restent cohérents quant à leur talent. Non, pas de nom ! Keep cool. Je ne suis pas là pour faire une félla… euh, délation. Par contre, côté choix, chacun a son enfance, son adolescence, c’est très perso. Il n’y a pas que des chansons pour les petits, celles qu’on chantonne à son marmot pour qu’enfin il s’endorme. Ca va de Il était un petit homme par Maxime Leforestier jusqu’à Duel au soleil de Daho par Elsa en passant par La complainte de Mandrin par Faudel et Lavilliers. Comme je l’écrivais plus haut chacun sa jeunesse, son adolescence, sa nostalgie,

Quelques belles réussites comme Be Bop a Lula par Arno, normal, Arno c’est le roi de la reprise. Un Fais pas ci, fais pas ça sobre, sec et nerveux par Axel Bauer, une Eau Vive raggatonnisée par Pierpoljack. La pluie fait des claquettes par M qui en fait une coquette relecture. Le déserteur devient crooner dans la bouche de ce bon vieil Eddy Mitchell et Le parapluie de Brassens version country-rock, swingue dans celle de ce bon vieux Johnny. Manque Dutronc.

CD ma chanson d'enfance

Rien n’est plus évocateur que la musique ? Connerie ! (Vous pouvez constater que je suis vachement critique avec moi-même)
Il y a les odeurs, les odeurs d’enfance. Putain l’odeur qui rentre dans les narines, passe dans le cerveau et là, c’est le feu d’artifices ! L’odeur d’une salle de classe, la craie, l’encre, le plancher. Un plat, celui du dimanche en famille ou du soir quand maman n’a pas envie de cuisiner. Des Gitanes filtres que papa fumait dans la voiture, du parfum de votre premier amour et du premier baiser.

Moralité, Chirac avait raison, le bruit et les odeurs.

Prochaine compile : Red Hot + Blue, tribute to Cole Porter, bordel !

Un commentaire Ajoutez le votre

  1. princecranoir dit :

    Comme toujours dans ce genre de compil, ça bouffe à tous les râteliers, y en a pour toutes les esgourdes et au final ça ne ressemble à rien. Disons que pour la bonne cause, on laisse filer. Mes souvenirs de jeunesse à moi, c’était plutôt Michael Jackson et ses zombis ou Ray Parker Junior.

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