Frailledésong : Lucy

On dit qu’on trouve tout sur Internet. Mais, là, j’ai fait chou blanc. Rien sur Lucy ce merveilleux groupe allemand de rock, hard rock, glam rock, on ne sait pas trop. Rien ou pas grand chose sur ce chef d’œuvre qu’est l’album The Fine Line Between Pleasure & Pain. Cet album que j’ai du recevoir un jour directement du producteur qui voulait un peu de promo. Mais que dire sur un album qui contient 1 chanson intéressante et encore, disons, rigolote ? Rien.

Lucy pochette recto

T’as d’beaux yeux, tu sais

Le recto de la pochette est joli ou plutôt le top model a des yeux superbes. Des yeux qui disent viens mon gars on va se promener sur la mince frontière entre le plaisir et la douleur (c’est le titre de l’album). Un belle invite à la gaudriole vacharde dont tu sors perclus de zébrures au fessier et une interdiction de t’asseoir de 15 jours renouvelables. L’autre recto, le rectal, de la pochette explique le contenu. Cinq braves gars maquillés comme des camions volés. On se doute qu’ils ont été refusés au Crazy Horse mais attendent une réponse pour intégrer la troupe du défunt Michou. Un enfilage de clichés dans les règles : coupes de douilles Jean-Louis David en période de soldes, costards de macs, maquillage à la Ginette du samedi soir, souverains poncifs côté accessoires : canne to be alive, rose entre les dents (Grrrr !) cravache (Aïe! pas sur la tête Roger), gros cigare, cravates desserrées, le tout en noir et blanc colorisé au lipstick, fond de teint, rimmel et mascara. Un effrayant mélange de Ziggy de supermarchés, Roxy Music de balloches avec n’importe quel groupe de travelos rock.

Le groupe allemand.e Lucy

Lucy brebis galeuse

Le disque est un lavement, euh, à l’avenant. Un hard-rock poussif, une production ratée, des mélodies ringardes, des textes d’un vide abyssal. Mais cette chanson Inside Out The Lucy World est une petite merveille. Nous voici projeté dans les secrets d’une alcôve ou Lucy nue, les mains attachées au plafond, vous offre son séant pour une partie de fait moi mal Johnny Johnny. On ne badine pas avec l’amour même avec une cravache ou alors on ne cravache pas son amour même avec une badine sauf si elle aime ça. Et elle aime ça, elle en veut encore. MORE ???

Les paroles de la chanson

Un gros riff de guitare accompagné d’une batterie basique mais efficace. Quelques bruitages. C’est quoi ces bruits de flotte ? La douche qui fuit ? Les chiottes qui refoulent ? Faut s’en référer aux notes de pochettes qui parlent de Chinese Water Torture… Le bruiteur devait être bien chargé car il a forcé sur la grosseur des gouttes. Ou alors c’est une femme fontaine. Et puis, les coups de cravaches sur une Lucy consentante.e qui pousse de petits cris.es de plaisir.e et qui en redemande.e (je ne maîtrise pas encore bien l’écriture inclusive mais le moment est chaud et délicat, je ne voudrais pas choquer).

Le clip en exclusivité mondiale

Ils ont l’air de bien s’amuser tous autour alors qu’elle se pâme de plaisir au rythme des coups de cravache qui découpent son petit cul rebondit. Le mec (ou la mec.e) n’y va pas de main morte tel un jockey lubrique qui voit s’approcher la ligne d’arrivée. Le PMU s’enflamme et maîtresse Jacqueline vous souhaite la bienvenue. Comme je n’ai rien trouvé sur le net, j’ai fabriqué mon propre clip personnellement de la main gauche. Profitez, téléchargez-le car je ne suis pas sûr que les censeurs et les avocats des partouzes civiles ne viennent m’astreindre de le supprimer pour diverses raisons avariées. Bonne bourre.

2 commentaires Ajoutez le votre

  1. blackbonnie64 dit :

    Ah ouais quand même!!! cela dit Irène Papas sur Infinity du 666 des Aphrodite’s Child et Les Rare Earth sur Come With Me on fait beaucoup mieux!

    1. Globrocker dit :

      et puis Gainsbourg avec Love On The Beat.

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