Duraille celui-là ! 300 pièces pour patienter jusqu’au déconfinement final. Ça va vous occuper un moment. N’oubliez pas, un petit CLIC! ou une grande CLAC! et c’est la bonne pièce sinon ne vous acharnez pas ! Un clique sur la flèche pour mettre à jour et commencez. Essayez de battre mon record mais n’oubliez pas que l’important c’est de… battre le record !
Note du rédac'chef : C'est acté, je suis une vraie burne en puzzle. Vous ne devriez avoir aucun mal à battre mon record. J'ai même cru un moment qu'ils m'avaient ajouté des pièces, que certaines étaient tombées d'un puzzle voisin, ou que les découpes ne correspondaient pas. Un enfer !
Metrobolist, The Man Who Sold The World version 1
Pour ce nouveau puzzle j’ai choisi l’album de David Bowie, The Man Who Sold The World. Un cauchemar pour les collectionneurs. Il existe 3 pochettes officielles différentes + une mais qui est trop moche.
Tout d’abord, Bowie demande à Mike Weller de dessiner la pochette. Weller est un dessinateur que Bowie rencontre à l’Arts Lab de Beckenham, à mi-chemin entre Wahrol et Lichtenststein, il propose un dessin type BD dans lequel un cow-boy inspiré de John Wayne se ballade devant un bâtiment qui n’est autre que l’hôpital psychiatrique de Cane Hill à Coulsdon dans la banlieue sud de Londres et dans lequel le demi-frère de Bowie est enfermé pour soigner sa schizophrénie. L’album s’intitule alors Metrobolist, jeu de mots pour Métropolis le film de Lang (Fritz pas Djack !) que Bowie adore.
The Man Who Sold The World, version 2
Tout d’abord ravi du résultat, Bowie se ravise et fait appel à un photographe, Keith MacMillan (en photo à la une), pour qui il pose habillé d’une robe au décolleté plongeant signée Michael Fish. Un béret sur la tête en clin d’œil à Greta Garbo, les cheveux longs style Lauren Bacall, des cartes éparpillées autour de lui. La photo est prise à Haddon Hall, sa demeure de l’époque. C’est cette version que veut Bowie pour son album.
Elle fera scandale.
Une image franchement provocatrice pour l’époque, et l’acte de confusion des genres le plus éhonté commis par Bowie à cette date.
Nicholas Pegg
La branche américaine de Capitol, sa maison de disques, refuse de sortir le disque en l’état. Ils choisiront le dessin de Mike Weller, amputé quand même du texte jugé tendancieux dans la bulle qui faisait dire à John Wayne : « Roll up your sleeves take a look at your arms » (« Remonte tes manches et fais-nous voir tes bras ») allusion aux armes à feu, à la drogue. Le titre Metrobolist sera change en The Man Who Sold The World. Sont cons ces ricains. Si vous voulez voir la fameuse et magnifique pochette, il va falloir terminer le puzzle.
Version 3
Troisième épisode, la réédition de 1972, voit un cliché de Brian Ward illustrer la pochette avec un Bowie en pleine action, la guitare en bandoulière, le tout sur fond noir. A mon avis la pochette la plus représentative du contenu du disque, sombre et malsain. Ma préférée.
On ne va pas parler de la dernière, atroce, cette main avec ailes, c’est tout simplement une horreur mais indispensable à tout collectionneur qui se respecte. Et moi je ne me respecte pas, je l’ai pas. Mais elle est trop moche !
Y paraît qu’il en existe une 7ème dans laquelle il n’a pas de culotte sous la robe. Mais ça faudrait pouvoir vérifier et c’est pas possible.
55′ et j’ai même pas fini le tour! J’abandonne!
C’est vrai, on n’en a jamais fait le tour de Bowie ! :)))
puzzle fait en 103 minutes le redac’chef a mis combien de temps ?