Et voilà notre deuxième puzzle !
120 pièces cette fois. Je l’ai fait en 36 minutes. La preuve ci-dessous, cliquez sur les flèches rotatives pour commencer le puzzle. Il n’est pas facile à cause de tout ce gris et ce blanc. Mais, bon. Une petite astuce, tant que vous entendez pas un petit clac ! ce n’est pas la bonne pièce. Ne forcez pas, on vous dit que cette pièce ne va pas là ! Amusez-vous !
Patti Smith et Robert Mapplethorpe
Une artiste majeure, Patti Smith, un album qui l’est tout autant Horses, tous les journaux spécialisées ont criés au chef d’oeuvre et titré : « A Star is Born ! ». Comme ça avec un point d’exclamation pour bien enfoncer dans la tête des jeunes rockers que cet album était indispensable. Et là, on peut dire, incontournable puisque c’est aujourd’hui 45 ans après sa sortie une pierre angulaire de l’histoire de la rock music.
Patti Smith vient de terminer l’enregistrement de ce premier album. Il lui faut une pochette et qui mieux que son petit ami du moment, Robert Mapplethorpe photographe reconnu, pour lui fabriquer le fourreau qui allait accueillir son épée sonore.
Il lui faut une chemise blanche, propre qu’elle déniche à l’armée du salut. Sa veste noire ornée d’une broche en forme de cheval (cadeau d’Allen Lanier membre du Blue Oyster Cult), un pantalon noir collant et son ruban fétiche autour du coup.
Chemise blanche et nuages noirs
La séance se passe chez Sam Wagstaff (collectionneur d’art américain et mentor de Robert Mapplethorpe) dans son penthouse de la 5ème avenue. Le ciel est capricieux, beaucoup de nuages qui laissent place à quelques éclaircies. les premiers clichés ne semblent pas satisfaire le photographe gêné par la météo du jour.
Robert a dit : « Tu sais quoi, j’aime vraiment la blancheur de ta chemise. Tu peux enlever ta veste ? »
Patti Smith, Just Kids – Folio
J’ai jeté la veste sur mon épaule, façon Frank Sinatra. J’étais habité par les références. Il était habité par l’ombre et la lumière.
« C’est revenu », a-t-il dit.
Il a de nouveau pris quelques clichés.
« Je la tiens.
– Comment tu le sais ?
– Je le sais, c’est tout »
Pour cette pochette, il aura pris 12 clichés. Il choisira bien celle qu’il avait prévu lors de la séance arguant avoir vu de la magie dans cette photo. Et Robert Mapplethorpe ne s’était pas trompé.