La bonne nouvelle c’est que les petits disquaires qui vendent du neuf et de l’occasion retrouvent la santé et une clientèle. Ça c’est vraiment une bonne nouvelle !
Aujourd’hui je n’achète plus de CD, que du vinyl. J’ai fait réparer ma chaine, ma platine, mes enceintes et je vais chez un petit disquaire qui a ouvert il y a un an et ne vend que du neuf. Il s’occupe bien de moi, me commande ce que je lui demande et me mets tout ça de côté gentiment. Tiki Vinyl Store
Et aujourd’hui ? Rien n’a changé. Ce billet est hélas toujours d’actualité.
Globrocker, le 28/02/2016
Y’en a marre de ces magouilles
Chaque fois que je vais faire mes emplettes dans un magasin de disques, je me retrouve avec le fâcheuse impression d’être pris pour con par les maisons de disques.
Car ces petits malins n’ont rien trouvé de mieux, pour relancer les ventes d’un album sorti quelques mois auparavant, d’offrir un bonus à tout acheteur.
Soit des titres supplémentaires, soit des versions live, soit des remix, soit des clips vidéo. Ce qui veut dire que les maisons de disques prennent soin, respectent cet acheteur qui prend le train en marche, qui ne contribuera pas à la renommée de l’artiste, à sa pérennité, mais plutôt à remplir les caisses de cette mafia, puisque tout le boulot a été fait par des mecs comme moi qui n’attendent pas la super médiatisation d’un artiste pour l’aimer, l’apprécier et acheter ses disques.
Pourquoi, moi pauvre amateur de musique qui achète des cd à la pelle, n’aurais-je pas droit au bonus qui de toute façon n’intéresse pas l’acheteur moyen ? Lui, ne veut que le tube et se fout complètement de la musique.
C’est vrai quoi ! Lorsque j’ai acheté l’album, l’artiste était inconnu et n’intéressait personne.
Donc, par mon modeste geste d’achat, puis d’écoute, de diffusion « Tiens, écoute ça c’est top moumoute ! » j’ai contribué au succès de cet artiste. Donc j’ai le droit, plus que n’importe qui d’autres, aux largesses des maisons de disques, aux cadeaux commerciaux.
Je demande à ces chères maisons de disques de m’envoyer le cd bonus de Gorillaz, le titre supplémentaire sur la BOF de Moulin Rouge, les pressages super luxe des rééditions des Who, de Santana que j’ai eu la bêtise d’acheter dés leurs sorties. Sinon je continue à télécharger gratos sur Internet.
Si comme moi vous trouvez cette pratique intolérable, écrivez-moi. De mon côté je vais envoyer cet article aux maisons de disques, au truc de la concurrence et au président de la république et même à José Bové.
Merde alors on est pas des bœufs !
Post Scriptum
Bien sûr, ces pratiques existent ailleurs.
Vous avez remarqué les offres alléchantes pour s’abonner à des magazines. En général, c’est juste au moment ou vous venez de vous abonner avec deux mois gratuits, un briquet doublé en peau de chinchilla et un stylo tellement bien que même quand il a plus d’encre il écrit encore – celui que j’aime bien, c’est le stylo qui est allé dans l’espace. Z’avez jamais vu ? Guettez, ça reviendra ! C’est des surstocks de la Nasa qui voulait vendre des stylos dans l’espace et quand ils sont arrivés, y’avait personne. Le bide complet ! – donc, juste quand vous avez reçu votre abonnement super avantageux, ils remettent le couvert avec un truc vachement mieux et vous êtes baisés. Mais vous avez signé pour deux ans et quand on signe c’est pour en chier !
J’ai vu que dans le DVD ils s’y mettaient aussi… déjà.
Ils viennent de sortir une collection appelée SUPERBIT ! Rien qu’le nom m’amuse ! Vos anciens DVD c’est de la merde, ils ont un son pourave, car voici le SUPERBIT, avec un SUPERSON et ils nous prennent pour des SUPERCONS.
Oh ce nom ! Pourquoi ils n’ont pas intitulé cette collection SUPERMAN, c’est plus joli, moins risible et tout le monde sait que Superman il a une SUPERBITE !!!
Tous des escrocs !