Olivier Leclere – Interro écrite #7

Septième INTERRO ÉCRITE ! Déjà ! C’est Olivier Leclere, un nouvel ami de blog, un autre barge qui, comme Black Bonnie et moi-même, écrit sur ses passions avec passion. J’ai visité son site et je vous donne mes impressions ici : Ride Your Life Mais le mieux c’est d’aller voir par vous-mêmes et vous faire une impression. Allez le lire de ma part. Mais avant Olivier, se livre ci-dessous. Merci Olivier !
Salut Olivier et merci de bien vouloir répondre à mes questions. La première : comment va ? Euh et aussi pourquoi Ride Your Life ?
Salut Glob,
Tout d’abord, merci de m’accorder une place au sein de ton site, c’est un vrai plaisir.
Pour le moment, ça va plutôt bien, merci.
Ride Your Life : j’ai griffonné ces 3 mots sur une feuille de papier. Comme ça.
Puis je me suis fait tatouer « Ride » et « Life » sur les doigts (le Your, j’peux pas te dire où il est).
Ensuite je me suis dit que ça serait bien de déposer le nom de domaine.
Ce que j’ai fait. Et comme mon hébergeur proposait d’ajouter WordPress, je me suis dit que ça serait bien de voir à quoi ça ressemble.
J’ai mis les mains dedans en août 2019, et depuis, ben je continue.
Tu peux te présenter et nous parler de ton parcours pro (autre chose que ce qu’il y a sur ton site) et perso si tu veux, t’es pas obligé?
Olivier (Leclère), 54 ans, divorcé, 1 Fiston génial.
J’ai travaillé une dizaine d’années en tant que salarié, principalement dans la bureautique et la distribution informatique, en tant que commercial, et ensuite en tant que chef de produits.
Ensuite, j’ai créé une société, et la première activité ne décollant pas, j’ai lancé une activité de vente à distance de matériel téléphonique professionnel.
Ça a bien fonctionné jusqu’à 2010, puis ça a plongé.
Liquidation judiciaire, plus un rond, plus de logement. Retour chez les parents, à 45 ans.
Merveilleuse bouée de secours que tout le monde n’a pas la chance d’avoir.
La vie a bien fait les choses, parce que finalement, je me suis retrouvé à m’occuper de mes parents, qui sont tombés malades pas si longtemps que cela après mon arrivée chez eux.
Après leur départ pour un autre monde, le temps était venu pour moi de reconstruire ma vie.
Au départ, création d’un club de boxe pieds-poings, histoire de me remettre vaguement en forme, et puis inscription comme autoentrepreneur.
Et après, création de RYL.
En dehors de l’écriture et la maintenance de ton blog, je suppose que tu fais de la moto, tu joues de la musique et tu te fais tatouer ? Chui bon là ? Tu racontes ?
Ah ben oui t’es bon, mais là, comme qui dirait, tu joues de malchance.
La motobylette, je l’ai vendue l’année dernière parce que j’avais un trou dans la tréso.
La musique… Je gratouille – très mal – sur une cigarbox.
Je suis trop feignasse pour prendre des cours, alors forcément, ça ne vient pas bien vite, et en plus, je ne suis pas assidu.
Les tatouages (4 pour le moment), un jour il y en aura d’autres, c’est très probable.
A quel moment tu as décidé de te lancer dans la fabrication d’un site-blog-webmag ?
En 2019, donc (tu sais, le truc de la réservation du nom de domaine etc.).
Je me suis jeté dessus comme un mort de faim. J’ai dû rédiger 70 / 80 d’articles en 3 mois. Plein de conneries (j’en ai viré pas mal, depuis).
Bon, j’en écris encore, mais je suis passé au stade professionnel et presque industriel de la connerie.
Ecris-tu en dehors du blog ?
Oui, enfin ça c’était avant.
Je te passe vite fait sur le fait que j’ai écrit quand j’étais gamin… nan franchement, à côté, ce que je fais de nos jours, c’est du Ronsard.
Ça m’a repris vers l’an 2000 (comme il n’y avait pas eu le bug qui faisait peur).
J’ai écrit un genre de livre sur la netéconomie. Jamais publié, mais ça m’a servi de psychothérapie après avoir bossé 18 mois dans une boîte du secteur (c’était un autre monde, ouh la…).
Puis il y a une dizaine d’années, je me suis inscrit sur un jeu en ligne et ai découvert son forum.
Ça m’occupait l’esprit.
Et là, j’ai écrit beaucoup d’autres conneries. Même des nouvelles.
Mon chef d’œuvre (lol) reste « Faire face à une invasion extra-terrestre », un putain de guide de survie (tu t’en doutes).
Je le publierai sur RYL un de ces jours.
Pour alimenter ton site tu travailles à l’inspiration ou de manière régulière, chaque mardi, chaque week-end, par exemple et combien de temps consacres-tu à ton blog ?
Au départ, c’était full inspiration. J’ai ouvert un robinet qui ne s’est pas tarit durant 3 mois, non-stop.
Puis il y a eu 2020, là je suis rentré en stase. J’ai très peu écrit.
Je travaillais presque uniquement sur la forme du site (qui a pas mal changé).
C’est revenu en 2021.
Depuis l’automne, c’est bien reparti.
C’est presque du plein temps (même si ça ne se voit pas, mais ça c’est parce que je suis plus lent).
Par contre, je suis devenu plus méthodique, disons : fichier Excel des articles en cours de rédaction, et des projets d’articles.
A quel rythme publies-tu tes articles si régularité il y a ?
Il n’y a pas vraiment de régularité, en fait.
Même si pour tout te dire, je préférerais que ce soit le cas.
Le truc, c’est que je consacre de plus en plus de temps – surtout ces derniers mois – à la recherche documentaire et plus encore à la recherche de partenaires.
Alors forcément, à un moment, ça coince au niveau de la rédaction.
Mais je me mets des coups de pied au fondement pour essayer d’être plus assidu concernant la parution d’articles.
Il y a beaucoup de collaborateurs qui participent. Tu nous expliques 😉 ?
Non.
Il n’y a que moi, en fait. Enfin… avec mes alias, mais tu abordes la question.
Après, il y a les auteurs invités.
Les auteurs invités, c’est ce que j’aimerais beaucoup développer dans les mois à venir.
Cela fait un moment que j’ai accepté le fait que – même si je me trouve formidable – il y a plus de 7 milliards d’êtres humains sur Terre, dont beaucoup qui ont des choses très sympathiques à dire.
Et sans pouvoir réunir toute cette intelligence et ce talent, j’ai très envie de donner une place de plus en plus grande aux « autres », qui sont si nombreux et plein de talent.
Pourquoi se compliquer la vie avec la gestion d’alias ? Ce n’est pas trop lourd ?
On se dit tout ?
Oui hein.
Bon, je pense que tu l’avais déjà remarqué, mais je le précise : j’ai les fils qui se touchent.
Et tout cela est parti d’un délire en regardant quelques figurines que j’ai au sein d’une vitrine.
J’ai discuté un moment avec elles, et elles ont accepté de devenir les avatars de mes alias.
Après, je suis très honnête vis-à-vis de mes lecteurs : j’annonce clairement la couleur (pour mes alias – les auteurs invités, eux, ils sont réels).
Au-delà de cette fantaisie, ça me permet d’aborder différemment certains sujets. C’est moi, mais c’est pas moi.
Il est possible que cela ne fasse rire que moi. Ça m’arrive souvent, en fait.
Même question en ce qui concerne les nombreuses catégories, les services , les espaces proposés ?
Je suis un genre de dinosaure du web, doublé d’un profil psychorigide.
Je m’évertue à avoir un site qui permette d’accéder au maximum d’informations concernant la structure commerciale derrière RYL.
Après, pour ce qui est de tous ces onglets, c’est parce que sans le savoir depuis le début, j’ai conçu un webmagazine, alors je l’ai compartimenté.
Je sais que certains lecteurs trouvent que c’est touffu, et que d’autres apprécient cette structure.
Pas simple de trouver l’équilibre, alors j’ai fait des choix, dont je conviens qu’ils sont imparfaits, comme tout le reste, en fait.
Comment gères-tu le référencement ? Que fais-tu pour la notoriété de ton site ?
Secret Défense.
Blague à part, j’en m’en occupe sans pour autant en faire une obsession.
Oui je sais, cela peut sembler surréaliste, surtout au sein du web actuel.
Donc j’utilise des méthodes (assez basiques) de référencement (au niveau de la structure des articles), la plupart du temps, mais parfois non.
C’est assez long à expliquer, mais disons que je refuse de répondre aux injonctions du web tel que les gros le veulent : hyper normé, plein de « trucs et astuces » surexploités par les experts en SEO.
Ce que je te dis là est surtout valable pour les titres des articles : je ne cherche pas des titres « recommandés » pour amener du trafic. Enfin rarement (mais c’est tout de même le cas pour quelques-uns).
Le problème avec cette manière d’aborder la question, tu peux le constater en effectuant n’importe quelle requête sur le moteur de recherche le plus utilisé : les résultats sont très souvent peu pertinents, parce que les premières places sont squattées par des petits malins qui optimisent à mort, même quand le contenu répond finalement peu à la requête. Et pire encore, les gros sites bénéficient d’un genre de crédit (qui s’est appelé Page Rank à une époque, et qui existe encore sous une autre forme).
Je m’en aperçois tous les jours en effectuant des recherches.
Alors je sais que c’est très naïf de ma part, mais à mon niveau – même si j’obtempère pour certains articles – j’essaie de ne pas systématiquement répondre à ces injonctions, parce que le résultat est finalement calamiteux, à grande échelle.
Mon vrai mauvais point pour le référencement, ce sont les backlinks.
J’en ai trop peu, mais là encore je n’ai pas envie de succomber aux méthodes promues par de nombreux « experts » en SEO qui te conseillent d’inonder les forums et sites de la Terre entière avec des commentaires.
La recherche de backlinks, ça a rendu pas mal de gens assez cons, sur le web (bon, y en a qui avaient déjà de bonnes bases en la matière – hors web).
Beaucoup recherchent du one-shot, et une fois qu’ils l’ont, ciao, bye, adieu.
Conjugué à l’individualisme qui va crescendo, ça contribue à faire du web dégueu.
Mais là encore, comme je t’ai dit, je sais que cela peut sembler très naïf, ou plutôt candide. Ce qui me résume bien.
Concernant la notoriété… ben je fais comme je peux, mon bon Monsieur 😀
Je crois beaucoup dans le partage – et si j’étais le seul, je ne serais pas ici-même en train de dire tout cela.
Donc il y a des personnes qui ont encore cette valeur originelle du web, et pas que du web : de la vie.
Et ça, ça fait du bien.
Donc merci de m’offrir cette visibilité en ce lieu que tu sais que je kiffe depuis que je l’ai découvert. Grâce à Patrick, d’ailleurs.
Pourquoi avoir opté pour ce design que je trouve un peu compliqué  et très vintage ?
Le côté vintage, c’est presque le fil conducteur de RYL (avec la notion de partage), en fait.
Ça serait réducteur de dire que tout ce que j’écris n’est que vintage… mais disons que c’est une tendance que j’ai l’outrecuidance de comprendre différemment de pas mal de personnes.
En clair, je pense que le passé, c’est le futur, et que cela n’a rien à voir avec le passéisme.
C’est une question d’histoire, de compréhension d’une certaine continuité, et également un devoir de comprendre que – sans tomber systématiquement dans le « c’était mieux avant », nous sommes ici parce qu’avant, ça a fonctionné au point que l’espèce humaine a perduré.
J’suis moins confiant concernant la direction globale que prennent nos sociétés. Un coup d’œil dans le rétro, ça ne fait jamais de mal, au volant (ou au guidon) comme dans la vie en général.
Le côté « compliqué », comme je t’ai dit, c’est un choix que j’assume.
Pas crânement comme un mec sûr de détenir une vérité, mais plutôt comme ce qui me semble être une évidence – pour moi.
RYL, ça reste un webmagazine jeune (moins de 3 ans), et encore en phase terrestre (t’sais, comme les tritons avant que leurs branchies ne poussent).
Quels sont les projets d’Oliver ? Comment envisages-tu de faire évoluer ton site ?
Il y a les projets, puis les rêves.
La différence tient dans le réalisme de la chose – au moment présent – et à mes capacités (vachement limitées par rapport à mes projets rêvasseurs).
Mon projet principal, c’est continuer.
Au niveau développement : les partenariats, les partages.et puis quelques projets très réalistes (parce que techniquement à ma portée).
Par exemple, développer des articles en audio.
L’idée est celle du podcast – et ça je sais que ça te parle, avec à mon sens 2 intérêts : celui qui est le plus souvent mis en avant (tu peux écouter un podcast dans le bus, le métro, le train, l’avion etc.) et puis également parce que j’aimerais mettre du contenu à disposition des personnes aveugles.
Avec autre chose qu’un lecteur automatique à la voix robotisée.
Histoire de les faire rire (ou pas).
Je dois m’équiper et me former pour cela, mais c’est très réaliste.
Je souhaite également développer des séries. J’en ai une en cours, avec plein d’épisodes en préparation (mais il faut trouver / prendre le temps de les finaliser), puis une autre dont je t’ai parlé rapidement au début (« Faire face à une invasion extra-terrestre »).
Côté projets moyennement réalistes – dans l’état actuel de mes capacités : développer des vidéos.
Alors je sais que ça fait bateau ; j’ai d’ailleurs plein de proches qui me disent « mais fais des vidéos ».
Le truc, c’est que c’est comme le reste, ça n’est pas parce que tu en fais que beaucoup de monde va les regarder (faut pas croire que c’est l’Alpha et l’Omega).
Mais franchement, ça me plairait beaucoup, et j’en ai sous le pied en matière de conneries.
C’est le travail d’écriture qui me plait le plus, et d’ailleurs le seul pour lequel j’ai de vagues compétences.
Me reste à trouver l’équipe de choc qui viendra combler mes nombreuses lacunes.
La vie étant surprenante, ça peut arriver demain, comme ça pourrait ne jamais arriver.
Tu as pleuré à la mort de Johnny ?
Non. Mais j’ai été triste.
J’ai pleuré à la mort de George Michael, donc mes yeux étaient encore secs à ce moment-là.
Par contre, donc, ça m’a touché, oui.
Cela faisait quelques années que je me disais « le jour où il va partir, le Johnny, ça va être un séisme ». Et ça en a été un.
Johnny, il était devenu presque comme un membre de la famille des Français.
J’admirais le chanteur avec sa voix totalement unique, ses chansons des années 1970 / 1980 ; et puis le bonhomme, je l’appréciais.
Pour ceux qui pensent que c’est un acteur moyen, je leur conseille de regarder « Salaud, on t’aime ».
Il y est exceptionnel, et je pense que c’est le rôle de sa vie, au cinéma.
Ça m’a fait la même chose avec notre Bébel.
J’veux dire ça m’a mis un coup.

Merci Olivier…
Au fait, est-ce qu’il y a une question que tu aurais aimé que je te pose et que je t’a pas posée ? Si oui, pozela et réponzi.

 
J’parle pas Italien, mais j’accepte ce que tu dis.

Pozela : « Est-ce que tu sais être concis ? ».

Réponzi : « Je crains que non, Sire. Voir mes réponses à ton interview. CQFD ».
En bonus, la question que je suis content que tu ne m’aies pas posée : « qu’en pense ton psy ? ».

Bonne nouvelle, j’en ai terminé ! Enfin presque.

Merci à toi, une fois encore.
Et viendez toujours plus nombreux sur Globrocker (et leurs copains :p).

Un commentaire Ajoutez le votre

  1. blackbonnie64 dit :

    Ça c’est bon ça bordel !!!

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