MELISSA ETHERIDGE – Mélissa Etheridge – 1988

Melissa en concert

Mélissa Etheridge n’est absolument pas au courant mais complice.
Elle était jolie comme un cœur et, surtout, bien foutue. Une paire de seins magnifiques, un cul qui l’était tout autant que son QI. Elle avait des crayons en guise de cheveux qu’elle n’arrêtait pas de tortiller et de mâchouiller.
Elle était avec un mec qui n’avait ni seins ni cul magnifique à égalité avec son QI qui brillait par son absence. Elle me racontait qu’il ne voulait pas l’épouser car, et il lui avait dit la regardant droit dans les yeux, il attendait de rencontrer le grand amour… Comme vous pouvez le constater, c’était donc un champion du monde de la goujaterie et de la connerie. Deux fois, je crois dans ma vie j’ai eu des scrupules à me taper la femme d’un mec que je connaissais. Mais là, aucun.
Comme on travaillait ensemble, il venait aux soirées. Je ne sais pas ce qu’elle lui avait raconté nous concernant mais il me disait toujours bonjour – c’est déjà pas mal – avec un drôle d’air tout de même. Après on passait la soirée à s’éviter, surtout moi.

Melissa Etheridge first opus

Melissa Etheridge 1st album
Melissa Etheridge back cover

Mélissa divine du Kansas

Bref quel rapport avec Mes Disques A Moâ ? J’avais eu des invitations pour aller voir Melissa Etheridge en concert au Truck à Lyon. Avec la belle nous n’en étions qu’aux prémices et pour accélérer l’affaire je l’avais inviter à venir avec moi. Elle a accepté (tu m’étonnes !) et ça a marché (tu m’étonnes !), les choses se sont accélérées. Merci Melissa.

Curiosity kills..

Mais Melissa n’était pas qu’un prétexte. Elle était là au bon endroit au bon moment, et moi aussi. J’avais très envie de voir Melissa et d’avoir l’autre. Car j’ai adoré Melissa Etheridge dés la sortie de son premier album. On peut parler de coup de foudre pour une artiste complète. Auteure, autrice, compositeure, compositrice, interprète, interprètrice, et femme d’engagement avec une vraie conscience politique et comme le prouve la vidéo ci-dessous une supère musicienne. Bref une artiste qui a quelque chose à dire.

Son premier album est sorti en 1988 et sobrement intitulé Melissa Etheridge. Elle avait été signée par le label Island et ce premier album fut un coup de maîtresse avec un single Bring Me Some Water qui lui vaut sa première nomination aux Grammy Awards. Qu’elle ne gagnera pas cette fois-ci. Faudra attendre 1992 où elle est récompensée dans la catégorie meilleure performance rock féminine, même chose en 1993, puis elle reçoit un Oscar en 2006 pour sa chanson I Need to Wake Up écrite pour le documentaire An Inconvenient Truth.
Souvent qualifiée, à juste titre d’ailleurs il y a beaucoup de similitudes, de Springsteen féminin pour sa musique (rock, folk, blues), son énergie sur scène, sa voix cassée et sauvage et ses engagements politiques du côté des droits des homosexuels et de la communauté LGBT.

… If you can’t read the Signs

Depuis sa sortie en 88, cet album a les faveurs de ma platine (cd d’abord et, enfin vinyle) assez régulièrement. Les mélodies sont sauvages, précises et envoûtantes. Les paroles rentre dedans qu’elle interprète avec énergie et sensualité. Je continue à la suivre. Son deuxième album de 1989, Brave And Crazy est aussi une réussite. Il y aura des hauts, des bas, des albums médiocres, un peu ratés. Un peu car même dans ceux-là se trouvent toujours une ou deux pépites. Et puis beaucoup de réussis.

Meleissa Etheridge, ticket du concert de Lyon en 89

Aujourd’hui l’héroïne de ma petite aventure a disparue de ma circulation, le Truck également. Mais Melissa est toujours en activité, voir ci-dessous un concert de 2019, elle sort une très bon opus en 2014, This Is M.E. , après avoir vaincu un cancer du sein. Une nouvelle cause ajoutée à la liste de ses nombreux engagements.
Long Live Melissa.

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