Avant de parler de Jean-Louis Murat quelques crispations jetées en introduction au fil du temps.
Le 22/03/2019 – Note de Glob après la tuerie de Christchurch en Nouvelle Zélande
Ange plein de bonté connaissez-vous la haine ?
Après un troisième bannissement de Facebook à cause des seins magnifiques figurant sur la pochette de Dolorès, je me suis décidé à changer la photo de présentation pour ne plus vous priver de ma compagnie sur le réseau asocial.
Mais je suis choqué, oui, choqué par la connerie et l’hypocrisie de la firme américaine qui me bassine pour deux nichons affichés mais qu’une tuerie en direct n’effarouche pas sinon après 17 minutes de meurtres gratuits par un dégénéré… blanc.
Le monde marche sur la tête. Facebook est à l’image de son Trump de président, faux cul, vulgaire et mal poli. L’Amérique est puritaine et bigote. Et je les emmerde tous.
Le 22/11/2017 – Note de Glob – Furieux et désespéré.
Le 25/07/2018 – Note de Glob – Mise à jour – Toujours furieux, encore plus désespéré
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse, connaissez-vous Facebook ?
Vous vous rendez compte que je ne peux pas promouvoir cet article sur Facebook car ces connards censurent l’image mise en avant. Tout ça parce qu’on y voit des seins ! Nom de dieu, tout ce barouf pour une paire de nichons ! Et pourtant ils sont beaux, bien ronds, le téton ferme et bien centré juste ce qu’il faut de rosé. Et surtout, ils sont vrais (je sais je les ai essayés). Je vais vous épargner le discours habituel comme quoi il laissent passer des vidéos de décapitations, des photos vulgaires et malpolies, des tombereaux de fautes d’orthographes et de grammaires et des infos dont on se fout comme de notre première palpation mammaire. Pourtant c’est tellement beau une femme. En plus, les seins à l’air. Bon j’arrête, je vais être taxé de harceleur, de sexiste, d’obsédé, de raciste, de membre du FN…
OK je veux bien, admettons, mais c’est même pas sûr. En tout cas ce qui l’est c’est que Facebook est un con !
Toi l’Auvergnat
J’ai découvert Jean-Louis Murat avec DOLORES (c’est pas ma femme de ménage, c’est le titre de son album !) en 1996. Pourtant, c’était mal barré. Déjà pas très variété française, je trouvais Murat, chiant et soporifique. Mais parce que je n’avais pas écouté. Comme un abruti que je peux être parfois (c’est rare quand même, naannn, j’déconne !) j’avais une idée préconçue du chanteur français, de l’Auvergne et de Giscard.
Puis, un jour, ô bonheur, mes obligations professionnelles de l’époque m’obligèrent à écouter Murat avec attention. Grande attention même puisque j’avais la lourde tâche de faire la promo de ce nouveau disque dans la région. Rencontrer les radios pour qu’ils programment Fort Alamo, organiser des concours pour faire gagner des exemplaires du CD, inciter les journalistes à parler de ce disque dans leurs papiers.
Je jouais sur du velours quand même tant ce disque est une petite merveille. Je m’apercevais par la même occasion que les programmateurs de certaines radios appréciaient déjà le chanteur (bon, pas NRJ ni Skyrock !). Et moi je venais de débarquer. Honte. Bien rattrapée depuis.
Alice au pays des volcans
Écouter un disque de Murat, c’est vivre un peu la même expérience qu’Alice quand elle franchit les portes du pays des merveilles. C’est arrêter tout ce qu’on fait et plonger dans un monde rempli de mélancolie, de tristesse intelligente, de chagrins d’amour, de liaisons tumultueuses et de ruptures provisoires. Ce mec aime les femmes (une femme ?) mais souffre de l’amour et transforme cette souffrance en énergie. Énergie de créer, énergie de chanter, énergie d’être lui-même et de se dépoiler pour mieux vous habiller.

J‘écris des chansons comme on purgerait des vipères… Ses vers sont des déclencheurs d’imagination.
Le plaisir vorace dans l’impasse et alors…Trois quatre mots alignés par Murat et vous voilà collant vos propres expériences aux siennes, y plaçant des visages, des prénoms, des souvenirs, des lieux.
Je n’avais qu’une idée en tête, le Mont Sans-Soucis… le tout se mélangeant harmonieusement.
Comme Brassens chantait Sète, Brel son pays plat, Murat de la Godivelle à Compains est un guide extraordinaire quand il chante sa région aussi aride et sauvage que ses histoires d’amour…

Jean-Louis Murat, un grand
Il y a Brel, Brassens, Ferré, Reggiani et Jean-Louis Murat qui mérite sa place aux côtés de tous ces grands : critiques unanimes, éloges de toutes parts, récompenses multiples. Mais surtout du texte, de la poésie et de la musique.
Tout ça pour des petits chefs-d’œuvre de, comment dire, chanson Française ? Rock Français ? Pop Gauloise ? Un peu de tout mon capitaine et taillés dans le diamant. Ses mélodies envoûtantes et ses textes évocateurs m’inspirent tant que c’est un plaisir sans cesse renouvelé d’écouter Murat et de plonger dans son univers si prenant.
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse,
Charles Baudelaire
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le cœur comme un papier, qu’on froisse ?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l’angoisse ?
Ambiance mélancolique assortie au décor de son Auvergne adorée, textes ciselés sur ses amours, sa région, arrangements tout en nuances et mélodies accrocheuses. Et que dire de cette mise en musique et en voix du superbe poème de Charles Baudelaire, Réversibilité sinon que c’est une rare réussite pour ce genre d’exercice.
Donc, j’ai découvert Murat avec Dolorès, j’ai continué avec Mustango aussi beau, puis tous les autres sans exception. A vous de découvrir le reste…
Ou pas, tant pis pour vous.
J’ai retrouvé dans ma voiture un CD fabriqué maison avec pour moitié des titres de Muse (à c’t’époque j’étais dingue du Bellamy’s band) et pour l’autre des chansons de Murat (le mélange des genres ne m’a jamais fait peur). J’ai de plus en plus de mal à écouter Muse, de plus en plus de plaisir à écouter Murat. Tout est dit.
Le site de JEAN-LOUIS MURAT
