J’adore Nicolas Bedos
C’est comme ça.
J’adore sa manière d’écrire, son humour et son courage. Il a eu fait des chroniques ses yeux dans les yeux de ses victimes qui n’ont pas vraiment apprécié. Mais bon, NB, on l’aime, on l’aime pas, ce n’est pas grave. Il est vrai qu’il a quand même une culture, une finesse et un style qui ne sont pas à la portée de tout le monde. Nicolas Bedos est un mec brillant.
Moi aussi
Mais ce texte, tout le monde peut le comprendre. Il parle des religions, de la tolérance, de la discrétion et si j’avais eu son talent, j’aurais écris EXACTEMENT, mot pour mot, la même chose.

Moi aussi je suis tombé amoureux de Djamilla “une beurette incandescente avec une paire de seins plus vénérables que tous les saints de l’église” qui s’est refusée à moi à cause de… ses frères.
Moi aussi, je me suis tapé le catéchisme. J’ai même été enfant de chœur, viré après une messe, un mariage et un enterrement par le curé (j’l’ai échappé belle, quand même) pour cause de fou rire dans la maison de Dieu qui, d’après prélats, curés, curettes, bigots et biscottes n’apprécierait pas qu’on s’amuse pendant le show épiscopal appelé messe.
Moi aussi je me remercie parfois pour ces examens médicaux qui me montrent en bonne santé, pour ces gens autour de moi qui m’aiment et m’admirent alors que je ne leur ai rien demandé.
Moi aussi je (me) prie de bien vouloir me bouger le cul.
C’est pourquoi, je ne me donnerai même pas la peine d’essayer d’écrire sur ce sujet tant ce texte est parfait. Rien à jeter.