Ah ! Ah ! J’vous ai bien eu ! Vous pensiez que j’allais écrire un brillant compte-rendu sur le film de Bedos ! Mais j’l’ai pas vu ! Et je laisse le soin à Kanibalekter de nous en parler s’il va le voir un jour. Ou peut-être La Couque ? Tu l’a vu le film La Couque (caratcha 🙂 ) ? Ou Jasmine. Tu l’as vu Jasmine ? Quoi ? Mon q !
Non, rien à foutre d’OSS 117. Je suis juste retombé sur cette intervention magnifique de Bedos du temps où il était fou du roi de talent à la télévision franchouille. Et encore une fois il m’a mis les poils, la chair de poule, the goosebump comme on dit chez les rosbeefs.
Pourquoi remettre en avant ce vieil article ? D’abord parce que je fais c’que j’veux, c’est août et que vous êtes tous allés vous empiler au même moment au même endroit pour « décompresser », « recharger les batteries », vous « détendre », « oublier votre quotidien » et qu’août c’est le mois des rediffs, des recyclages, des rééditions pour pas trop se casser l’Q pendant les ouacances des autres.
Mais pas que !
C’est peut-être aussi pour fêter le retour des Talibans en Afghanistan, la Manif Pour Tous et leur bigoterie vénéneuse, l’occupation Nazie par les antyivax. Parce que, malgré ce superbe texte de Nicolas Bedos, rien n’a changé. C’est même pire. On, ou plutôt je, suis envahis, agressé, dérangé par tous ces culs bénis, oui, oui ! J’ai même entendu les résultats d’un sondage comme quoi les jeunes se tournaient de plus en plus vers les religions. Putain, la relève va être joyeuse ! Tant mieux, je ne serai pas là pour voir ce naufrage.
GlobRocker, le 17/08/2021
J’adore Nicolas Bedos
C’est comme ça.
J’adore sa manière d’écrire, son humour et son courage. Il a eu fait des chroniques ses yeux dans les yeux de ses victimes qui n’ont pas vraiment apprécié. Mais bon, NB, on l’aime, on l’aime pas, ce n’est pas grave. Il est vrai qu’il a quand même une culture, une finesse et un style qui ne sont pas à la portée de tout le monde. Il écrit divinement bien, a de l’esprit et une philosophie de vie raccord. Et surtout, il est arrivé à se faire un prénom. Pas facile d’être fils de. Extrêmement difficile de descendre de son Guy de père et d’aller marcher dans les traces de ses pompes. S’il avait choisi d’être pilote de ligne (de coke ?), le chemin aurait été plus facile. Même si je ne suis pas un inconditionnel, j’admets que Nicolas Bedos est un mec brillant, très brillant.
Moi aussi
Mais ce texte, tout le monde peut le comprendre. Il parle des religions, de la tolérance, de la discrétion et si j’avais eu son talent, j’aurais écris EXACTEMENT, mot pour mot, la même chose. Et moi aussi j’ai prié… J’ai prié… Aline faut qu’elle revienne !
Moi aussi je suis tombé amoureux de Djamilla « une beurette incandescente avec une paire de seins plus vénérables que tous les saints de l’église ». On s’est refusé l’un à l’autre parce qu’elle avait les jetons de ses frères et moi parce que j’avais les jetons de… ses frères, aussi.
Moi aussi, je me suis tapé le catéchisme le mercredi matin, le samedi et la messe le dimanche. J’ai même été enfant de chœur, viré après une messe, un mariage et un enterrement (le même jour !) par le curé (j’l’ai échappé belle, quand même) pour cause de fou rire dans la maison de Dieu qui, d’après prélats, curés, curettes, bigots et biscottes n’apprécierait pas qu’on s’amuse pendant le show épiscopal appelé messe. C’est vrai que pendant un enterrement, se prendre un fou rire parce le pote déguisé comme toi en meringue côté de toi dit une grosse connerie, c’est pas bien.
Moi aussi je me remercie parfois pour ces examens médicaux qui me montrent en bonne santé, pour ces gens autour de moi qui m’aiment et m’admirent alors que je ne leur ai rien demandé.
Moi aussi je (me) prie de bien vouloir me bouger le cul.
C’est pourquoi, je ne me donnerai même pas la peine d’essayer d’écrire sur ce sujet tant ce texte est parfait. Rien à jeter.