Jack White lave plus blanc

Jack White a tout compris à la musique, au rock

Guitariste et chanteur mais aussi pianiste et batteur et multi-instrumentiste, tout compte fait. On le connaît au sein des White Stripes, duo formé avec son épouse Meg White qui rencontra un succès phénoménal et international. D’ailleurs, tous leurs albums viennent d’être réédités en vinyle. Les 2 tourtereaux se sépareront. Fin des White Stripes mais Jack White continue au sein de groupes divers et variés : The Raconteurs, The Dead Weather, et en solo.

Il a tout compris au business

Third Man Records Shop

Il monte son propre label, Third Man Records, avec Ben Blackwell et Ben Swark (aujourd’hui plus de 200 références au catalogue dont Seasick Steve, Wanda Jackson, Jay-Z, Neil Young, Mudhoney…). Ils l’installent à Nashville au sein d’un complexe regroupant salle de spectacle, studio d’enregistrement, labo photo, magasin de disques et siège social du label. Nous sommes en 2009 et 6 ans plus tard ils ouvrent une succursale à Détroit, sa ville natale à laquelle ils ajoutent une usine de pressage, Third Man Pressing. Ils ouvrent un troisième magasin à Londres en 2021. Il a tout compris au business mais surtout à la musique car en véritable artiste il devient maitre du circuit et peut produire, presser et vendre ses propres disques et ceux de son label sans dépendre de casse-couilles sortis des écoles. Ou alors, il les a embauchés mais c’est lui le boss. En 2011 il met en route le Third Man Rolling Record Store qui n’est autre qu’un magasin de disque roulant avec bacs et enceintes dans lequel il vend le catalogue Third Man Records.

Je souhaite que tout ce que j’ai fait soit toujours disponible en vinyle. Je déteste les disques épuisés.

Jack White
Jack White et son Third Man Rolling Record Store

Il a tout compris à la vie

Né John Anthony Gillis, quand il divorce de Meg, il garde le nom de famille de son ex. Après une aventure avec René Zellweger, il se marie avec le mannequin Karen Elson avec qui il aura deux filles. Ils divorcent en 2011 après six ans de mariage. C’est vrai que tout ça fait un peu magazine à potins et qu’on s’en fout un peu. Mais Jack White est un personnage atypique pour, d’abord, avoir gardé le nom de son ex, White, en général c’est le contraire, et surtout pour avoir organisé avec Karen Nelson une soirée à Nashville pour fêter leur divorce.

Nous sommes et resterons amis et parents de nos deux enfants. Nous avons eu de la chance de partager toutes ces années ensemble et nous continuerons, chacun de notre côté, mais aussi ensemble, d’élever nos enfants. C’est pourquoi nous organisons une soirée de divorce, avec nos amis et nos familles

Texte de l’invitation à cette soirée – Karen Elson & Jack White Divorce: Pair Splits, Throws A Party

En rouge et bleu

Il vient de sortir un nouvel album solo et on en attend un nouveau dans quelques mois. Juillet je crois. Ce nouvel album est une très bonne cuvée. D’abord au niveau de l’objet. Une édition limitée magnifique (magnez-vous car si vous ne la trouvez pas chez votre disquaire, c’est foutu, elle est épuisée). Un vinyle splatter bleu et blanc, une pochette superbe le tout livré avec des inserts pour les paroles, les textes, les crédits et quelques jolis dessins.

Jack White Fear Of The Dawn

Le contenu. Des grosses guitares, des mélodies imparables – vous avez remarqué qu’avec moi les mélodies sont toujours imparables ? – on va changer et parler plutôt de mélodies infaillibles. Parce qu’elles le sont et que je le vaux bien. Des arrangements rutilants et quelques curiosités comme cette relecture de Hi-De-Ho de Cab Calloway avec chant tribal et classic rap featuring Q-Tip, Eosophobia en 2 parties qui mêle jazz-rock, dub et un peu de prog rock. Même confiture pour Into The Twilight piqué aux Manhattan Transfer, Bobby McFerrin avec une apparition vocale de William S. Burroughs et avec lesquels le Djack s’amuse à la guitare, aux percussions, aux synthés.

Un album qui tourne en boucle sur ma platine. Ce n’est pas l’album d’une chanson mais un disque à écouter dans son entier pour l’ambiance et la diversité. On ne s’ennuie pas.

PS : Jack n’as aucun lien familial avec Zombies, Barry, Michel. Aucun.

Un commentaire Ajoutez le votre

  1. blackbonnie64 dit :

    « La prochaine décennie sera celle du vinyle et du streaming ; du streaming en voiture et dans la cuisine, du vinyle dans le salon. Voilà comment sera écoutée la musique…″. C’est ce qu’affirme Jack White.

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