Il est difficile d’évaluer combien la fameuse prédiction d’Andy Warhol (« Chacun aura son quart d’heure de célébrité ») a pu faire de dégâts dans l’Amérique contemporaine. Car s’il y en a un qui a cherché à tout prix ces « fifteen minutes of fame » encouragées par le plasticien pop art, c’est bien Donald Trump. Avant d’être élu le 45e président des États-Unis d’Amérique, il fut un milliardaire bénéficiant d’une fortune gagnée en grande partie grâce à l’immobilier… et à papa Fred, bien sûr. Mais un milliardaire qui rêvait de gloire et de popularité. Quoi de plus simple alors que d’utiliser le cinéma et la télévision pour y accéder ? Chacune de ses apparitions durait bien moins que les quinze minutes requises mais, en additionnant le tout, la célébrité finirait par arriver.
Un président devrait-il faire cela ?
Pour y parvenir, Donald Trump n’a pas choisi la carrière d’acteur, comme le fut un de ses prédécesseurs, Ronald Reagan. Rappelons à ce propos la blague de « Retour vers le futur » lorsque le héros, qui a fait un saut dans le temps depuis les années quatre-vingt, apprend à un Américain des années cinquante que Ronald Reagan est le président des USA en 1985. N’en croyant pas un mot, l’homme du passé demande alors en ricanant si Jerry Lewis est le vice-président.
Quoi qu’il en soit, bien avant son élection et déjà repérable à sa chevelure orange, le milliardaire Donald J. Trump a quant à lui préféré se prêter à quelques passages fulgurants devant les caméras. La plupart du temps dans son propre rôle mais quelquefois aussi incarnant un personnage de fiction. Au fil du temps, il s’est fait une spécialité de ces caméos dont les Américains sont si friands.
Plusieurs artistes hollywoodiens l’ont affirmé : Donald Trump a souvent demandé aux cinéastes un passage éclair dans leurs films, pourvu que l’on cite son nom, histoire de le médiatiser un peu plus et de rendre son image familière aux Américains. En contrepartie, le métrage pouvait être tourné dans l’un de ses nombreux immeubles que l’on retrouve dans le monde entier.
Donald Trump en caméo
Matt Damon l’a confirmé à Charles Ventura, d' »USA Today » : « Le deal était que, si vous vouliez tourner dans un de ses immeubles, vous deviez lui écrire un rôle. » Il ajoute que le cinéaste Martin Brest avait choisi le décor du Plaza Hotel de New York pour « Scent of a Woman » (1992, « Le Temps d’un week-end »), le remake du film italien « Parfum de femmes » de Dino Risi. Pour y avoir accès, il fut contraint d’écrire une scène spécifiquement pour Trump. « Vous devez perdre une heure de la journée pour la tourner, reprend l’acteur. Donald Trump marche et Al Pacino lui lance un « Hello, Mr Trump ». Vous devez l’appeler par son nom. Et il existe ! » Avant de conclure que vous avez eu la permission de tourner là où vous vouliez et que rien n’empêche, après, de couper la séquence au montage.
Chris Columbus, le réalisateur de « Home Alone 2 » (1992, « Maman, j’ai encore raté l’avion ! ») eut vraisemblablement moins de courage que Martin Brest. Ou sans doute avait-il besoin de tourner plus longtemps dans le même Plaza Hotel de New York, sur la 5e avenue, que le milliardaire venait de rajouter à son portefeuille immobilier. Quoi qu’il en soit, la séquence n’a pas été coupée : le jeune Macaulay Culkin croise Trump dans le hall de l’hôtel et lui demande son chemin, que celui-ci lui indique. Et oui, tiens, le gosse ne cite pas le nom de celui qui le renseigne, puisqu’il n’est pas censé le connaître. Depuis, avec la fin de règne difficile de Trump et l’invasion du Capitole, plusieurs internautes ont demandé que la séquence soit retirée du film. « Vendu », aurait répondu Macaulay, qui a aujourd’hui 40 ans.
Le vilain petit canard
Trump est un cabotin qui fait feu de tout bois. Il faut le voir, au cours d’une émission sur le catch américain, sauter sur l’un des combattants, le mettre à terre et lever ensuite le poing en signe de victoire. Le numéro que ses meetings et conférences de presse nous ressassent constamment est déjà complètement là dès 1985, dans l’épisode « You’ll Never Get Rich » de la série « The Jeffersons », dans lequel Trump, parmi quelques autres célébrités, rencontre une des héroïnes de la série (Isabel Sanford) à Atlantic City.
Puis, en 1989, il apparaît, d’abord dans un clip de Bobby Brown, « On Our Own », un titre entendu dans le « Ghosbusters II ». Puis il joue dans « Ghosts Can’t Do It », un film de John Derek qui, une fois de plus, déshabille copieusement son épouse, la belle Bo. Dans ce nanar inoxydable, la prestation de Trump, face à une Bo Derek qui le scrute par-dessus ses lunettes, lui vaudra un Razzie Award, parodie des Oscars, pour le « pire acteur de complément ».
Donald en série
Si les fantômes, comme l’indique le titre original, ne peuvent le faire, un futur président, lui, le peut. C’est-à-dire multiplier ses apparitions en tant que Donald Trump, milliardaire, et seulement cela. Exception faite, bien entendu, de « The Little Rascals » (1994, « Les Chenapans ») de Penelope Spheeris, dans lequel Trump incarne un personnage de fiction, le riche père d’un gamin dont il dit qu’il est « the best son money can buy », le meilleur fils qu’on puisse s’offrir avec de l’argent. À noter que, dans ce film, Trump n’est pas la seule célébrité à faire une apparition puisqu’on retrouve également Mel Brooks, Daryl Hannah et Whoopi Goldberg. Laquelle qui pourtant, aujourd’hui, est devenue une adversaire proclamée de Trump, était à l’époque une habituée des prestations cinématographiques du futur président. Il apparaît encore dans deux autres films de l’actrice en 1996 : « Eddie » de Steve Rash et « The Associate » de Donald Petrie. Et à chaque fois, cela ressemble à ce qu’a raconté Matt Damon. Trump surgit et le héros ou l’héroïne, ravi(e), s’extasie de le voir.
Un des plus beaux accueils que reçoit Trump dans un film ou une série est réellement celui que lui réserve le petit (par la taille, puisqu’il mesure 1,67 m) Alfonso Ribeiro dans l’épisode « For Sale By Owners » de la saison 4 de « The Fresh Prince of Bel-Air » (« Le Prince de Bel-Air »), en 1994. La famille dont la série suit les aventures veut vendre sa maison et Donald Trump lui-même vient s’en porter acquéreur. Ribeiro n’en croit pas ses yeux. Il aurait vu E.T., Homer Simpson ou Casimir de « L’Île aux enfants » qu’il n’aurait pas à ce point surjoué l’émotion de la rencontre. Il en tombe dans les pommes et est jeté par son père sur le canapé. Toute la famille vient donc saluer le prestigieux visiteur qui est accompagné par sa femme. « J’aime faire profil bas », annonce-t-il sobrement à James Avery, qui joue l’Oncle Phil, tandis que Karyn Parsons le trouve « plus riche en vrai ». Will Smith le salue à son tour et Tatyana Ali vient lui reprocher de ruiner sa vie (parce qu’il veut, évidemment, acheter la maison familiale). « Que lui as-tu fait ? » demande Madame Trump (c’est alors Marla Maples). Philosophe, Trump répond : « Tout le monde me blâme toujours pour quelque chose. » Ce qu’il est loin d’imaginer, c’est que 26 ans après, la phrase est toujours d’actualité.
Au fil des ans, on verra ainsi tour à tour Donald Trump jouer aux cartes dans l’épisode « I’ll See That and Raise You, Susan » (1997) de la série « Susan » aux côtés de Willie Brown, premier maire noir de San Francisco, de Mr T. et de John McEnroe. Serrer la main à Michael J. Fox dans l’épisode « The Paul Lassiter Story » (1998) de « Spin City ». Incarner un des clients VIP du club new-yorkais « Studio 54 » (1998) dans le film de Mark Christopher. Croiser Hugh Grant dans « Two Weeks Notice » (2002, « L’Amour sans préavis ») de Marc Lawrence, etc. Il passe également dans les séries très populaires que sont « The Nanny » (« Une nounou d’enfer ») et « Sex and the City ». Dans cette dernière, l’épisode où il apparaît se nomme « The Man, the Myth, the Viagra ». Ça ne s’invente pas.
Donald duc
Dans cette carrière éphémère mais ô combien utile pour lui apporter la reconnaissance, le futur président a néanmoins fait quelques choix plus judicieux. C’est ainsi qu’on le voit encore chez Woody Allen (dans le bien nommé « Celebrity », en 1998) et Ben Stiller (dans « Zoolander » en 2001). Il était également présent dans le second volet de la saga « Wall Street », « L’Argent ne dort jamais » d’Oliver Stone, en 2010. Visiblement, la séquence, qui se déroule chez un coiffeur, a été coupée et n’est visible que sur les bonus du DVD. « C’est une bonne place pour avoir une coupe de cheveux », annonce triomphalement Trump, que Michael Douglas salue d’un « Hey, Donald ». Si l’on pratique ici ou là quelques recherches sur Internet, on retrouve quelques-unes des vidéos des films de Donald. Il y fait preuve d’autodérision (souvent sur sa richesse, une fois au moins sur sa coiffure) et surtout mise sur la fréquence de ses caméos dans telle série populaire ou tel film pour s’attirer la sympathie du grand public.
Et n’oublions pas cette fameuse vidéo datée de 2000, désensablée il y a quatre ans et qui a tant fait grincer de dents outre-Atlantique. Elle est produite par « Playboy » et l’on y voit, dans une rue de New York, notre milliardaire vedette entourée de jolies filles — des actrices porno, clament les détracteurs, en fait les fameuses playmates — sabrer une bouteille de champagne et arroser le logo du magazine, le célèbre lapin. En fait, si l’on en croit l’article de Jake Thomas publié en 2018 dans « The Intellectualist », Trump est apparu à plusieurs reprises dans les vidéos produites par Hugh Hefner, le patron de « Playboy »: en 1994, 2000 et 2001.
Visiblement, rien ne semble faire peur au monsieur.
Cette auto-satisfaction est sans doute la grande force de celui qui va devenir sur NBC, à partir de 2004, le coproducteur et l’animateur vedette de l’émission de télé-réalité « The Apprentice ». Autant dire une sorte de mise à plat de ce qu’est le capitalisme sauvage tel qu’il commence à se pratiquer en cette aube du XXIe siècle. Trump reçoit des candidats à un poste de cadre qu’il va éliminer au fur et à mesure afin de n’en garder qu’un. Si l’on en croit la fiche wikipedia de l’émission, « le gagnant remportait un contrat d’un an dans une des sociétés du groupe Trump, avec un salaire de départ de 250 000 dollars. La phrase fétiche de Donald Trump, au moment d’éliminer tour à tour les candidats, est « You’re fired » (« Vous êtes viré »). »
Avec « The Apprentice », Trump vira ainsi à tour de bras pendant plusieurs saisons des candidats malheureux. En se pavant définitivement — ce qu’avait commencé à tracer ses nombreuses apparitions au cinéma et à la télé —, une voie royale vers la Maison Blanche. Et surfant par là sur une des valeurs sûres de la télé-réalité, déjà présente dans « Survivor » (adapté en France avec « Koh Lanta ») : la mise en compétition et l’éviction. Pensons, rien que chez nous, au « Loft », « Secret Story », « Le Maillon faible », « Pékin Express », « The Bachelor », etc.
Toute médaille a son revers et une telle célébrité médiatique va s’accompagner de nombreuses parodies. Ce qui n’effraie pas un populiste. Qu’on parle en bien ou en mal de vous, pourvu qu’on en parle. C’est ainsi que des caricatures de l’homme d’affaires voient le jour dans « Les Simpsons », « South Park », « Saturday Night Live », etc. L’anecdote est connue : dans un épisode des « Simpsons » datant de 2000, Trump est déjà montré comme un président.
Le cinéma est-il Trumpiste ou Duckiste ?
Si Trump a peu à peu envahi de sa présence le cinéma du temps de son accession à la popularité et au pouvoir, sa présidence a-t-elle eu un impact sur le contenu des productions ? On a toujours écrit que, dans les années quatre-vingt, alors que l’Amérique entrait dans l’ère Reagan, le cinéma national devenait revanchard, conquérant, triomphaliste, en un mot républicain. C’est-à-dire pro-guerre froide. C’était l’époque des « Rambo » : dès le deuxième épisode de la saga en 1985, le héros fétichisé par Sylvester Stallone se battait contre les communistes dans un camp de prisonniers vietnamien tandis que, trois ans plus tard, il aidait les moudjahidines afghans face aux méchants Soviétiques. C’était aussi l’époque des « Rocky » et, en 1985, dans « Rocky IV », le même Sly Stallone flanquait une raclée au champion de boxe bolchevique.
« Ça finit très bien, il bat le Russe », se félicitait Ronald Reagan en préambule d’une conférence de presse donnée en 1986 au lendemain de l’accident de la navette spatiale Challenger. Après les années Vietnam et leur défaitisme ambiant, alors que Hollywood bâtissait d’abruptes analogies entre les massacres survenus vers le 17e parallèle et ceux des Amérindiens (« Little Big Man » et « Soldat bleu » en furent les deux meilleurs exemples), le cinéma se « redroitisait » à la décennie suivante et marquait le retour d’une Amérique victorieuse.
Reagan lui-même avait fait partie du microcosme californien, du sérail hollywoodien. Il invitait souvent à Washington ses amis acteurs. Les présidents américains qui lui succédèrent ne marquèrent pas autant le cinéma de leur époque. On peut même dire que, plutôt que de revitaliser le pays à travers le cinéma, ils agrégèrent contre eux plusieurs attaques, telles celles de Michael Moore contre George W. Bush.
Qu’en est-il de Donald Trump ? Peut-on qualifier le cinéma produit entre 2017 et 2020 de trumpiste comme il fut reaganien une trentaine d’années plus tôt ? On sait que son élection suscita à Hollywood une flopée de grincements de dents. Beaucoup de stars tweetèrent des messages négatifs ou menacèrent de quitter le pays. Les États-Unis n’ont bien sûr pas connu cette émigration massive annoncée mais les artistes se sont emparés des différents mouvements qui ont secoué la présidence Trump, de Me Too à Black Lives Matter. Et quelques-uns, à la manière d’un Robert De Niro, clament tout le mal qu’ils pensent de leur président. Rappelons l’image que renvoie le président en prenant un autre exemple, celui de Jane Fonda. L’an dernier, pour sensibiliser l’hôte de la Maison Blanche au problème du réchauffement climatique, l’actrice choisit des militantes « belles, voluptueuses » pour tâcher de le convaincre. Mais ni Ivanka Trump ni Jared Kushner, fille et gendre respectifs, à qui elle avait proposé son idée, ne lui répondirent.
Du point de vue de la production cinématographique, on ne peut pas dire que les cinéastes se soient spécialement engagés en faveur ou en défaveur de la politique officielle. Exception faite du génial « BlackKklansman » de Spike Lee. Le cinéaste a eu l’intelligence de rapprocher son scénario, qui se déroulait en 1978, des événements survenus à Charlottesville en 2017 et donc contemporains du tournage. Pour le reste des films sortis pendant le mandat Trump, rien de bien probant.
George W. Bush avait eu un détracteur quasiment accrédité en la personne de Michael Moore. Après les huit ans de la présidence Obama, on pensait que Moore allait reprendre du service avec Donald Trump. Son « Michael Moore in Trumpland » est davantage un plaidoyer en faveur de Hillary Clinton pendant la campagne de 2016 qu’une attaque contre Trump. Hillary Clinton que, pourtant, Moore avait critiquée dans « Sicko ». Quant à son « Fahrenheit 11/9 », qui attaque plus directement le président, il n’a pas marché aux USA, permettant néanmoins à Trump d’obtenir une nouvelle récompense de « Pire acteur » aux Golden Raspberry Awards. En France, le documentaire n’a connu qu’une sortie en catimini en V.O.D.
Avec une production qui a débuté bien avant l’arrivée de Trump, les films Marvel continuaient d’occuper, avant la pandémie, les trois quarts des écrans. C’est certes de l’America First claironnée à longueur de films mais le mouvement est antérieur à la nouvelle présidence. Idem pour la troisième trilogie « Star Wars », démarrée en 2015. Dans ces guerres interminables et redondantes entre la République galactique et la Confédération des systèmes indépendants, avec ces rebelles en lutte contre des troupes étatiques méchantes, on a du mal à savoir si les scénaristes glissent des réflexions sur la politique du pays. Suivant que l’on se passionne ou pas pour la saga, on criera que oui ou on tordra le nez de dépit mais rien n’est très probant.
You’re fired !
Où sont donc passés soutiens directs ou critiques non déguisées au système ? Doit-on aller chercher les premiers du côté de Clint Eastwood, qui félicita immédiatement Trump de son accession à la présidence ? Clint le Républicain, qui n’a jamais eu peur de donner quelques coups de griffes à un système qu’il appuie officiellement, va chercher son inspiration depuis près d’une dizaine d’années dans des histoires vraies : « American Sniper « , « Sully », « Le 15h17 pour Paris », « La Mule », « Richard Jenkins ». Comme s’il regardait à la loupe un événement et l’époque à laquelle il se déroule sans prendre de distance ni de recul suffisants. Après un retour aux gangsters de sa jeunesse avec « The Irishman », tourné pour Netflix, Martin Scorsese a annoncé parmi ses nombreux projets un biopic sur le président Roosevelt qui sera interprété par Leonardo DiCaprio. Mais il ne s’agira pas du démocrate Franklin Delano Roosevelt mais bien de son oncle (par alliance et parent éloigné), le républicain Theodore Roosevelt, qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 1906. Quant à Oliver Stone, à qui l’on doit des films sur John Kennedy et George W. Bush, il n’a à ce jour pas encore annoncé un quelconque projet sur le président sortant.
Alors que la convention démocrate était en pleine effervescence il y a peu, voilà que Barack Obama est venu ajouter une opinion sur son successeur qui pèse dans la balance : « Depuis près de quatre ans maintenant, il [Trump] n’a manifesté aucun intérêt pour cette charge ; aucun intérêt à trouver un terrain d’entente ; aucun intérêt à utiliser le pouvoir impressionnant de sa fonction pour aider qui que ce soit d’autre que lui-même et ses amis ; aucun intérêt à traiter la présidence comme autre chose qu’une émission de télé-réalité de plus qu’il peut utiliser pour attirer l’attention dont il a besoin. »
Lançons-nous à présent dans une conclusion de politique fiction : quel va être l’avenir de Trump ? Ira-t-il rejoindre un quarteron de généreux à la retraite, prêts à mettre la main au porte-monnaie pour soutenir le prochain candidat qui leur promettra de suivre leurs conseils politiques ? Reprendra-t-il une série d’apparitions cinématographiques et télévisuelles ? Tout est possible dans ce pays et les pronostiqueurs ont déjà commencé à moudre quantité de café afin d’en lire le marc.
Quoi qu’il en soit, pour la première fois de sa vie, Donald J. Trump a entendu cette phrase qu’il a tant de fois prononcée : « You’re fired. »