America par America, sortie décembre 1971.
A-t-on fait déjà fait mieux en musique rock et folk ? Je ne sais pas, je pose la question….
La guerre du Vietnam s’enlise et la contestation grandit aux États Unis. Nous sommes en décembre 1971.
Cannasong with no name
Le groupe America (formé à Londres en 1967) frappe un grand coup avec son premier album qui se vend comme des petits pains aux États Unis. Pourtant, en 1972 l’enregistrement de «A Horse With No Name» qui ne figurait pas sur le «33 tours» (c’est comme ça qu’on disait non ?) va traverser la planète du folk-rock tel une boule de feu et mettre les fans KO de bonheur. L’album sera alors réédité pour inclure ce bijou.
Dans la douzaine de titres que le trio nous propose, tout y est ou presque. La beauté des mélodies, la simplicité des arrangements acoustiques ou électriques. Et les paroles. Oh oui les paroles !! La nature, la joie, la beauté, le chagrin : des sentiments à la pelle. De l’amour, rien que de l’amour, des océans d’amour (et dieu sait si on parlait d’amour dans ces années là).
Bref, l’autre soir, je retrouve les titres d’America après 10 ans d’oubli. Comment avais-je pu ? Toute la pureté de ces mélodies m’est revenue dès les premières mesures. La simplicité et la beauté de ces voix cristallines itou. Quelle jouissance sur tous les titres. C’est intense, rafraîchissant, le monde est beau, il est pur !! On existe merde !
America great always
Reprenons au début s’il vous plaît : America s’ouvre sur le morceau «Riverside» d’une simplicité musicale renversante. On est pris déjà par le charme des guitares acoustiques et des chorus vocaux.
La beauté des voix on la retrouve à la puissance 2 dans «Children». Je passerai rapidement sur «A Horse With No Name» dont l’intensité s’exprime dans chaque mot, chaque accord de guitare.
Si vous avez un peu de mal en anglais, faites comme moi l’effort de traduire les paroles de «Rainy Day», cet hymne envoutant à la mélancolie et à l’amour. Des paroles simples, coulées dans la mélodie.
ETC….ETC….. Tous les titres m’ont fait un bien fou.
Parce qu’il existe des albums comme celui-ci où tous les morceaux sont des satisfactions, où pas un seul n’est au dessus. (Même pas «Le cheval sans nom»)
Je me suis arrêté sur «America» l’album le plus fameux du groupe. Mais «Hat Trick», leur deuxième opus est également d’une beauté à tomber (mis à part peut-être les trois ou quatre derniers titres dont la qualité est un peu en retrait).
LA NOSTALGIE n’est plus ce qu’elle était ? C’est FAUX.
A plus…
Je ne sais pourquoi, j’ai très souvent en tête « Sister Golden Air » de lalbum Hearts.