MANFRED MANN’S EARTH BAND – Watch – 1978

Je vous ai parlé ici d’un album que j’écoutais avec ma chérie au début de notre relation. C’était Lewis Furey et son ciel qui tombe (The Sky Is Falling). Il pouvait bien tomber, en tout cas, il a raté le toit de notre chambre mansardée dans la maison de ses parents qui abritait notre amour.

Manfred Mann et son orchestre de la terre

Manfred Mann - Watch 1978
Manfred Mann's Earth Band cover verso

Un autre disque nous tenait compagnie. Il tournait en boucle. On chantait, plutôt on braillait en chœur Davy’s On The Road Again en battant la mesure. Chaque fois que j’écoute cet album qui date de 1978, je me retrouve transporté au moins 3000 ans en arrière (j’ai oublié de vous dire qu’on est des vampires…) dans cette comble aménagée en train de tirer des plans sur la comète, de faire des projets, de préparer l’avenir. Un avenir qui n’en avait rien à foutre de nos délires et qui nous réservait bien des surprises. Mais bon, nous étions jeunes et fougueux, heureux et amoureux. Et la musique était bonne, bonne, bonne.

Nous connaissions Manfred Mann en France grâce à son tube de 1967, Ha! Ha! Said the Clown. Las de ces hit singles un peu mièvre, Manfred Mann monte le groupe Manfred Mann’s Earth Band début 70 pour aller vers le jazz, la progressive.

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C’est vrai que sur les vidéos, on sait qu’ils ont eu la deuxième paire pour 1 €… pour mieux y watch.

Justement, Watch est le 8ème album du groupe. Peut-être pas le meilleur, loin s’en faut, d’ailleurs les quelques critiques lues par-ci par-là sont loin d’être élogieuses. Mais moi, pour les raisons… euh, pour la raison évoquée ci-dessus, j’adorais cet album qui tournait en boucle.

Quand je ré écoute aujourd’hui, c’est surtout un album carte postale d’une époque révolue qu’un grand album révolutionnaire. Sans le contexte, je n’aurais jamais daigner jeter ne serait-ce qu’un lobe d’oreille sur leur musique. D’ailleurs je ne connais que cet album du Manfred Mann’s Earth Band. La mélodie imparable de Circles et ses cordes, le très Floydien Drowning on Dry Land / Fish Soup, le très pop Martha’s Madman, ses envolées rock et ses délires de claviers/guitares, le mainstream California.

J’étais longtemps cru que cet album était un live. Mais non. Juste deux titres sont enregistrés en public. Le Davy cité plus haut et Mighty Quinn, une reprise d’un titre de Bob Dylan. les deux meilleurs titres de cet opus un peu vieillot. J’aurais pu me pencher dessus un peu plus tôt mais j’étais penché ailleurs et c’était beaucoup plus agréable.

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