Fuck terrorism, Beth Hart live

C’était hier.

C’était hier que des abrutis bas du front s’amusaient à tirer dans l’tas. Pourquoi ? Pour essayer d’éliminer ce qui fait le sel de notre vie à savoir, la musique, l’art, le bien vivre, les amis, la joie, le rock, la bière, les femmes, l’amitié, l’apéro, le spectacle, le sexe, la drogue et le rock’n’roll. Désolé les gars vous vous êtes bien plantés, le COVID a été bien plus efficace que vous et il a faillis réussir, lui. Vous ? Vous êtes morts. Alors, là-haut ça va ? Les 72 vierges vous attendaient la foufoune parfumée ? Ca se passe bien ? C’est la fête permanente ? Vous débandez plus ? Je me marre…

J’ai ressortis cet article. Un sale souvenir alors que le procès est en court. On y juge des morts qui s’en tamponnent et des vivants qui auraient donner un coup de main. Et alors… Faudrait juger et condamner la religion, la guerre et certains qui ne pensent qu’à leurs intérêts. Mais ça c’est une autre histoire.

Alors fuck terrorismes de tous bords.

Morts au combat

BETH HART LIVE – LE TRANSBORDEUR – 15/11/2015

C’était le surlendemain des attentats à Paris.
Le concert prévu à Clermont-Ferrand la veille avait été annulé.
Donc, je pensais que Lyon serait également annulé pour cause d’état d’urgence. Mais non, le concert a bien eu lieu. J’ai même été étonné de ne voir dans les alentours du Transbordeur aucun militaire ni policier. Juste le service de sécurité habituel, poli, souriant et même palpeur.
D’ailleurs, à l’intérieur de la salle, personne n’a l’air d’avoir peur. La première partie est en train de se terminer et les gens boivent un canon tranquille en attendant Beth.

Elle débaroule sur la scène et commence par un petit speech en honneur des victimes. Le drapeau français tapisse le fond de la scène et Beth Hart commence son set seule au piano avec Might as well Smile extrait de son dernier album Better Than This.

Fuck terrorism

Durant le concert je n’ai pu m’empêcher de penser à tous ces spectateurs qui, comme moi devant Beth Hart, s’éclataient, eux, devant les Eagles Of Death Metal, tapaient du pied, sautaient, criaient, applaudissaient sans se douter que 3 abrutis bas du front allaient changer leur soirée de fête en un concert d’enfer, de bruit, de fureur n’ayant plus pour seul objectif celui d’échapper au carnage. J’y ai pensé plusieurs fois. C’est perturbant et triste.
En même temps, c’est vrai que la salle du Transbordeur n’a pas la même configuration que la Bataclan. D’abord, on ne peut pas se garer devant. Faut trouver une place et là, le parking était plein donc ça veut dire qu’il faut trimbaler les Kalas, fusils, etc. à pied jusqu’à la salle. Entré, il faut descendre des escaliers, traverser un long couloir pour enfin arriver dans la salle. Pas pratique. J’ai quand même repéré un groupe de 3 gros rockers buveurs de bière et me suis placé entre eux et la scène. On n’est jamais trop prudent. Naannn, j’déconne !

Sinon, Beth Hart nous a fait passer un bon moment. Très en voix, elle a enchaîné ses titres épaulée par un band de killer. De grosses guitares et une rythmique bien en place. Ce ne fut pas le concert de l’année (à part une version déchaînée et épique de Better Man) certes mais un bon moment passé à oublier en partie la bêtise humaine.

La setlist de la soirée :

Beth Hart setlist Transbo

Beth Hart live

Quelques extraits faits maison :

Un commentaire Ajoutez le votre

  1. blackbonnie64 dit :

    J’ai vu cette grande dame 3 fois en concert, dont une fois à l’Olympia. Elle a des couilles grosses comme ça, elle est absolument viscérale!

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