C’est à l’initiative de « jesaipluki » (il se reconnaîtra) que j’ai sorti de la naphtaline mes vieux vinyles de l’écossais.
Et je ne le regrette pas. D’abord parce que je ne suis pas un mec qui regrette et, surtout, j’ai eu l’occasion de redécouvrir certaines petites choses du genre qui fait grimper aux rideaux.
Je vous conseille d’aller faire un tour du côté de chez Alex sur Internet et en attendant, c’est cadeau, ces quelques reprises sur le blog qui, j’espère, vous donneront envie d’aller faire un tour du côté de chez Alex sur Internet.
« Tous les suivants du monde devraient se donner la main
Voilà ce que la nuit je crie dans mon délire »Jacques Brel
Alex Harvey, c’est vrai, c’est un truc de connaisseurs.
Vous n’avez peut-être (sûrement !) jamais entendu parler du Sensational Alex Harvey Band, bien qu’il soit sensational, mais vous ne serez pas perdu avec les reprises proposées. C’est du lourd, du patrimonial, du consensuel, et je n’ai plus d’autres mots savants sous la main.
N’empêche, voilà un certain avantage ou un avantage certain à mettre au crédit des reprises, c’est qu’en écoutant une chanson connue, on découvre un artiste inconnu. Ah !
Moi-même, j’ai RE découvert The Sensational Alex Harvey Band (encore…) en préparant cette chronique (ta mère…) (je sens qu’on va se marrer).
Sensational, really
Pour que vous mourriez un peu moins idiot, Alex Harvey était écossais (parce qu’il est mort, le pauvre bougre. Non, il n’est pas mort parce qu’il était écossais !), reconnaissable à son maillot de marin rayé (Jean-Paul Gaultier lui doit tout !), il s’était entouré de joyeux lurons, tous plus ou moins déguisés. Sa musique, avait tous les ingrédients du blues, du rock et du rhythm and blues, mais allait se promener du côté du glam (les costumes, les maquillages) du théâtre et du cabaret (il crée Vambo une espèce de justicier armé d’une bombe de peinture pour graphiter les murs).
C’est sur scène, que le Sensational Alex Harvey Band (de thons) donnait toute sa puissance. Sa réputation scénique (de ch’val) et ses chansons en firent un des artistes les plus populaires en Angleterre dans les années 70.
Just a Gigolo/I ain’t got nobody : pas très original mais juste rigolo pour ses zivaziva… traînants… bref, écoutez vous comprendrez.
Shaking all over : dans une version décalquée sous l’effet de quelques produits ménagers qui déménagent.
Next, la version anglaise de Au suivant de Jacques Brel : une réussite, une version complètement louf et possédée. Il paraît, c’est c’qu’on m’a dit, que c’était un grand moment sur scène.
Alex Harvey (1935-1982)
Last updated: mai 30, 2019 at 19:03 pm