1 – MUSIQUES – Phil Collins

Phil Collins ne voulait qu’une chose : taper sur des tambours (comme Philippe Lavil). Il devint alors batteur. Batteur du plus grand groupe de progressive rock : Genesis. Mais le vrai Genesis avec Tony Banks, Mike Rutherford, Steve Hackett et Peter Gabriel. En 74, Peter Gabriel décide de quitter le groupe qui se retrouve face à un choix cornélien, mettre fin à son existence ou trouver un autre chanteur. Mais difficile de remplacer une telle personnalité aussi charismatique et créative qu’était Peter Gabriel.

Alors ils cherchent, auditionnent, reçoivent, écoutent, grimacent, rient. Les candidatures affluent et chaque fois c’est Phil Collins qui chante pour montrer la voie aux prétendants. Le nouvel album de l’ère Genesis sans Peter Gabriel est prêt. Du moins, les musiques sont prêtes, les textes aussi mais personne pour les chanter.  Alors Collins se lance et chante un premier morceau dans le studio car il faut avancer, le temps presse. Et c’est la révélation pour les autres membres. Ça le fait bien.
Il en parle à sa femme le soir même qui lui dit :
« Alors, pourquoi ce ne serait pas toi le chanteur ? »

Mais tu es folle ! Moi je suis batteur. Pas question d’aller me trémousser devant un micro. Il y a une vitre de sécurité entre le public et moi – ma batterie – et c’est très bien comme ça.
Extrait du livre Not Dead Yet, l’autobiographie de Phil Collins – Michel Lafon

Les dés sont jetés. Phil Collins deviendra le nouveau chanteur de Genesis. Le groupe deviendra énorme, Phil Collins aura la carrière immense qu’on lui connaît. Il ne leur reste plus qu’à trouver un batteur.

2 – Film : Hair de Milos Forman 1979

Pour ceux qui ont vu le film vous pigez où est le retournement, pour ceux qui ne l’ont pas vu, je m’interdis fortement de spoiler. Mais, en plus d’être une histoire de potes,  c’est un sacré plot twist , injuste et tragique.
Berger (Treat Williams excellent !) va être victime de sa philosophie hippie, de sa gentillesse, de sa bienveillance. Ses convictions de paix , de bonheur, de liberté, vont se retourner contre lui. Ajoutez à tout ça, beaucoup de cheveux longs, des sapes de dingues, une bande son phénoménale et vous avez un des films les plus importants de Milos Forman. Un film qui vous donne envie de pleurer quand vous réalisez que la société a bel et bien changé, mais en pire.

3 – Série : Westworld

Y’a pas mieux comme plot-twist.
La série est inspirée du film de Michael Chrichton, Mondwest (1973). Elle apparaît sur les écrans HBO (gage de qualité) en octobre 2016 pour une première saison haletante. Au grand nom de Chrichton, vous ajoutez ceux des créateurs de la série, Jonathan Nolan (The Prestige, The Dark Knight) et Lisa Joy, puis le nom des producteurs, J. J. Abrams (Lost, Fringe) accompagné de son compère Bryan Burk et vous obtenez une série qui a tous les atouts pour faire partie des meilleures. La distribution ne manque pas de classe avec la présence d’Anthony Hopkins et Ed Harris en tête d’affiche aux côtés des excellentes Evan Rachel Wood et Thandie Newton.

Justement, le sujet, c’est quoi ?

Westworld est un parc d’attractions ambiance western peuplé d’androïdes (les hôtes) sur qui les clients (les invités) qui paient très cher le ticket d’entrée, peuvent donner libre court à leurs instincts les plus primitifs : meurtre, viol, agression, etc. Les hôtes peuvent se défendre mais n’ont pas la possibilité de tuer les invités. Les androïdes tués, flingués, violés, amputés, sont réparés le soir même pour être en forme le lendemain. Mais voilà, une mise à jour du système provoque un bug qui humanise peu à peu les robots et, attention SPOILER & PLOT-TWIST, ceux-ci se vengent et prennent la place de leurs créateurs. Et ça charcle dur !
En gros, hein. Ce n’est pas aussi simple que ça mais vous avez une petite idée.

La deuxième saison arrive (2018) et nous pourrons retrouver nos personnages préférés qu’ils soient humains ou robots. Des robots beaux et de belles robottes.

4 – Livre : 10 Petits Nègres d’Agatha Christie 1939

Un classique du genre. Le livre d’Agatha Christie le plus vendu dans le monde. A la sixième place des meilleures ventes tous genres confondus.

10 personnes sont invités sur une île par un mystérieux M. O’Nyme. Ils ne se connaissent pas. Les 8 premiers sont accueillis par un couple de domestiques arrivés la veille.  Ils sont 10 comme les 10 statuettes de nègres qui trônent sur la table du salon. Dans les chambres une comptine affichée annonce la disparition des 10 petits nègres et une voix mystérieuse reproche aux invités des crimes qu’ils auraient commis.

Le premier à y passer est le colonel Moutarde dans la cuisine à coup de chandelier. Naannn, j’déconne !

La première victime s’étouffe avec son whisky. On y découvrira du cyanure. Coincés sur l’île par une tempête les 9 autres invités vont être assassinés les uns après les autres jusqu’au dernier. Mais alors, qui est l’assassin ? Je ne vais pas spoiler car il faut lire et faire lire ce grand classique de la littérature policière mené de main de maître par la reine du polar Agatha Christie. Et puis parce que je ne me rappelle plus ! Mais en tout cas vous pouvez vous attendre à un sacré retournement de situation.

5 – Objet : La veste

Dans le retournement de situation je voudrais la veste. On peut s’en prendre une mais aussi la retourner sans cesse de tout côté. Si dans une histoire, au cinéma ou en littérature, un retournement de situation s’appelle un plot twist, côté veste ça s’appelle plutôt un polit twist. Polit pour politique, pas pour poli.
Car en politique on est ‘ach’ment balèzes en retournement de tout poil. Les hommes et femmes politiques, car là, la parité existe,  ces professionnels du changement de cap, sont des champions du retournement de veste. La doublure a intérêt d’être jolie. Ces planqués de la république sont prêt à des acrobaties périlleuses pour retourner une veste qu’ils ont déjà retourné une dizaine de fois. Et ils n’ont pas le tournis et certains sont des experts.
D’ailleurs, au moment de la retourner, dans le mouvement, ils la laisse se gonfler au-dessus de leur tête pour voir d’où vient le vent. Ce mouvement gracieux que les animaux nous envient s’appelle la Valls de la Veste.

Sinon vous avez aussi le couteau dans le dos, le croche patte parlementaire et autres figures républicaines. Mais ce n’est pas le sujet.

Pour conclure, comme disait Coluche : Je suis ni de droite, ni de gauche, bien au contraire !