Patrick Coutin l’avait vu venir. Il ne nous restera bientôt plus que ça, aimer regarder les filles et encore, discrètement. Pas touche baby ! Tu tripotes avec les yeux mais fais gaffe de ne pas te faire gauler. La brigade des gonzesses mal baisées et la manif pour tous pourraient bien te tomber dessus, te passer à tabac et te couper les couilles. Pas moins.
Coutin Patriiiiiick !
Mais revenons à la chanson du jour qui devrait tomber un vendredi.
Patrick Coutin, journaliste rock, écrivain, philosophe, producteur, auteur, compositeur, interprète, donc musicien, sort en 1981 le tube majeur et unique de sa carrière, J’aime regarder les filles (pendant que d’autres aimaient regarder Mitterand). Mitterand participera au succès du titre en libérant les ondes et transformant les radios pirates en radios libres qui ne le resteront pas longtemps, hélas. La chanson sera diffusée par ces pirates presque 24/24 (j’exagère !).
Avec sa gueule de Keith Richards, le Patrick va toucher le gros lot. Plus qu’un tube, c’est aujourd’hui une chanson culte que tout le monde connaît grâce à sa mélodie simple, mi chantée mi parlée, puisée dans les racines du blues, facile à retenir et ses paroles macho men auxquelles les mecs s’identifient facilement.
J’aime regarder les filles qui marchent sur la plage
Patrick Coutin
Leurs poitrines gonflées par le désir de vivre
Leurs yeux qui se détournent quand tu les regardes
C’est juste un exemple…
C’est vrai que nous les mecs aimons regarder les filles (ou les mecs, c’est selon). Je ne sais pas si c’est la même chose pour les filles puisque je ne suis pas une fille. Mais je présume qu’elles aiment regarder les mecs (ou les filles, c’est selon) surtout s’ils sont bien gauler. Et quel mal à ça ?
Patrick Coutin à la mer
Cette chanson évoque tellement bien les amours de vacances. Le sexe iodé, la luxure estivale, le désir ensoleillé. Elle sent le foutre, la sueur, les larmes, le plaisir, le sperme, la salive, les chouchous, les coups de soleil, la biafine, les frites, les moules et autres fruits de mer.
Allongé sur le sable, dissimulé derrière ses lunettes de soleil, quel passe-temps magnifique de regarder les filles se balader le long des vagues. Les orteils malaxant le sable mouillé, les longues jambes bronzées, le fessier arrogant de moins en moins dissimulé, le camel toe ensablé, le ventre un peu rond percé au nombril, les seins qui se balancent au rythme des pas, à peine cachés par ce haut de maillot de bain qui ne tient qu’à un fil qu’on rêve de tirer pour dévoiler le trésor. Les mamelons excités par le frottement du tissus pointent droit devant Les cheveux volent au vent maritime, les yeux sont coquins, insouciants, les arcades sourcilières et moi j’arrête là, je commence à prendre chaud à écrire des trucs pareils !
Pour en savoir plus sur l’aventure de cette chanson, regardez :
Excellents! L’article et le one hit wonder!
Merci camarade !