Retour au printemps pour Carlos Santana

Carlos Santana, Divination Tour – 3/7/2018
POLO CLUB DE LYON PLAINE DE L’AIN, St VULBAS

Carlos et moi

Tout compte fait ce fut un véritable plaisir de revoir sur scène Carlos Santana.
Ça faisait longtemps.

Les tickets de conscerts de Carlos Santana
La dernière fois, c’était en 1984. Un concert exceptionnel puisqu’il réunissait le temps d’une soirée Bob Dylan et Carlos Santana. Rien que ça. Dans mon souvenir, c’est Dylan qui a ouvert avec comme guitariste, Mick Taylor, en délicatesse avec les Rolling Stones.
J’avais vu Santana également en 1981 et 1983 puis une autre fois, il me semble, aux fêtes de Villeurbanne (69) avec Factory, ceux qu’on surnommait les « Stones » de Givors (région lyonnaise, France) en ouverture. Je me souviens plus de Matrat et sa bande que de Carlos et son gang. Peut-être blasé de l’avoir tant vu, tant entendu.
A cette époque Santana était en plein boum avec un nouvel album chaque année ou presque. Il jouait avec Miles Davis, le Mahavishnu Orchestra, John McLaughlin, Buddy Miles en plus de son activité an solo ou avec son groupe. Autant dire qu’on en a bouffé du conga et il est vrai que ses passages dans le quartier ne m’émouvait plus beaucoup. D’ailleurs, à partir du moment où j’ai lâché l’affaire, sa carrière a commencé à décliner (aucune relation de cause à effet) jusqu’à la renaissance en 1999 avec le génialissime album Supernatural dans lequel il s’entoure de stars diverses et variées histoire de toucher un nouveau public.

Carlos Santana Supernatural
Ticket gagnant puisqu’il revient en têtes des charts et fait de véritables cartons avec THE PRODUCT G&B (Maria Maria), ROB THOMAS (Smooth), EVERLAST (Put Your Lights On). Il reçoit 9 Grammys Awards et en vend 30 millions d’exemplaires. Sa carrière relancée, il nous gratifie de quelques albums inédits dont Santana IV, une suite à Santana III et Abraxas, un live dans lequel il rejoue avec ses vieux complices de Woodstock (Neal Schon, Michael Shrieve, Gregg Rollie…).

Carlos, congas, maracas et guitare électrique

Donc, revoilà Carlos à la 22ème édition du Printemps de Pérouges et ça fait un bien fou de se replonger dans ce rock latino, ces ouragans de percussions éclairés du son inimitable de la guitare du super Mario (la moustache). Plongée également dans les années 70 avec des projections sur écrans géants d’images de Woodstock, des hippies, de Martin Luther King, etc. Alors que je m’attendais à un best of consensuel, la bande à Carlos proposa un set digne des grandes années. Enchaînement des tubes du moustachu époque Abraxas, Santana III, l’hommage à Coltrane Love Supreme, le solo de batterie assuré par madame Santana herself (putain, ça faisait combien de temps que j’avais pas vu un solo de batterie !?) et les cartons grands publics cités plus haut.

La chemise de Carlos

Carlos a toujours la même dégaine.
Chapeauté pour cacher son crâne d’œuf, toujours attifé de chemises ou tuniques improbables flirtant avec le mauvais goût. Mais pas grave, on est pas à la fashion week. On veut se replonger dans nos souvenirs, écouter nos titres préférés et il faut bien avouer qu’il est impossible de s’ennuyer à un concert de Santana. C’est musical, festif, exotique, jazzy et ça passe tout seul, vite, comme une tortillas arrosée du meilleur mescal.
Sans la gueule de bois du lendemain.
Et en plus, il a fait beau !

Quelques extraits. C’est la maison qui régale.



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