Puzzle 100 pièces – Le Parrain


On innove avec un puzzle de 100 pièces seulement car elles sont de formes carrées aux abords nets et francs et surtout c’est tout noir !
Black live matters ! Aussi.

Globrocker le rédac’chef

J’avoue que c’est mon côté vicelard qui s’est réveillé. Découper une affiche célèbre en puzzle ? Oui, pourquoi pas. Mais pour corser l’exercice, ce serait bien d’en trouver une avec très peu de couleurs. Disons même bichrome. Et là, je retombe sur celle, magnifique, d’un film fabuleux.

Que dites-vous de cela ? Sur un fond totalement noir, se découpent les parties blanches, non mangées par les ombres, du visage de Marlon Brando. Et ce dessin devenu le symbole du film, cette main qui manipule les lettres du titre comme autant de marionnettes ? Lequel symbole, déjà présent dans le roman de Mario Puzo qui a inspiré le film, est dû au talent de S. Neil Fujita, artiste américain connu pour ses nombreuses pochettes de disques de jazz.

À noter encore qu’il existe de nombreuses affiches du « Parrain » mais que celle-ci est sans doute la plus stylisée. La plus stylée. Et (hé hé) la plus coriace à reconstituer.

The Godfather

Puzzle en noir et blanc

Dans l’esprit des spectateurs, les voyous avaient gardé les visages en noir et blanc de James Cagney ou de Humphrey Bogart. Sorti en 1972, « Le Parrain » renouvela donc le goût du public pour les gangsters. Et puis, le sang en couleur avait meilleur effet. Coppola, comme son musicien Nino Rota, avaient pourtant conseillé à tous de parler plus bas. Malgré tout, ce chef-d’œuvre entraîna dans son sillage, outre deux suites, une flopée de films américains et italiens, tous plus tonitruants les uns que les autres. Tous à base de mafia, de parrains en bout de course qu’on veut flinguer et de familles qui se recomposent et finissent par se décomposer dans les cimetières. Et oui, on pourrait bien tous les entendre et on les a tellement entendus que « Le Parrain » est devenu pour les générations de cinéastes à venir, un maître étalon auquel, ci et là, on rendait hommage. Ou que l’on copiait aveuglément.

Inutile de préciser que la somptueuse séquence du mariage fut applaudie et reprise, du Cimino de « Voyage au bout de l’enfer » au Chéreau de « La reine Margot » (il a déclaré y avoir pensé quand il a écrit cette séquence), en passant aussi par « Le grand pardon » d’Alexandre Arcady. Et tant d’autres.

Mais revenons à cette affiche et ce jeu. Et ne me racontez pas qu’avec tout ce noir et tout ce blanc, vous ne parvenez pas à faire ce puzzle. Car, comme le disait Michael Corleone à Carlo Rizzi, me dire cela serait une insulte à mon intelligence et ça me met de mauvaise humeur.

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