Jazz à Vienne 2016

Jazz à Vienne – 8 Juillet 2016 – Imelda May et Beth Hart

Imelda May et Beth Hart, Jazz à Vienne 2016

Wonderful ! Jazz à Vienne a fait fort. Mes deux chouchoutes, le même soir dans ce cadre magnifique qu’est le théâtre antique de Vienne. En plus il a fait beau ! Pas trop chaud, le hot-dog est bon et la bière coule à flot. Faudra faire la queue tout à l’heure pour l’évacuer. Je constate qu’un être humain met moins de temps à la boire qu’à la pisser. Bref.

Imelda May rentre en scène

Mais !
Elle est où la banane, la houppette blanche en accroche-cœur sur la tête ?
Il est où ton guitariste de mari ?
Ils sont où les 15 kilos qui faisaient de toi une chanteuse à la plastique fantastique fifties digne d’une Julie London ou d’une Maryline ?
C’est passé où tout ça ?

Imalda May et son mari Darrel
Imelda May, sa banane, son mari

A la place nous avons droit à un petite brunette maigrichonne, cheveux longs, qui se cache derrière une frange un peu longue à mon goût.
Dommage ce changement de look. Elle rentrerait presque dans le rang des chanteuses banales, un peu sexy, un peu passe partout. Le look manque. Mais pas longtemps.
Quand elle commence à chanter, tout s’efface.
C’est bien l’irlandaise Imelda May qui enchaîne ses standards, avec des moments de pure grâce Wicked Way, Spoonful reprise d’un titre de Willie Dixon, un passage un peu ventre mou pendant lequel elle enchaîne 3, 4 titres (je ne sais plus lesquels, je devais bailler) un peu fadasses. Un rappel avec poils qui se dressent, un rappoil quoi, durant lequel elle reprend seule avec Al Gare son bassiste/contrebassiste au ukulélé, Bang Bang et Dreaming.
Cool ! Elle terminera avec son tube Johnny Got a Boom Boom et quelques titres de rockab, rondement menés.

Pour ceux qui connaissent l’irlandaise (moi, moi !) c’est la confirmation qu’elle fait partie des grandes, pour les autres (en fait, ceux qui sont venus voir Beth Hart) c’est la découverte. Une belle découverte j’espère.
Ah ! Concernant son mari on me glisse dans l’oreillette qu’ils se sont séparés l’année dernière.
On m’dit jamais rien putain !

Beth Hart rentre en scène

Je l’avais déjà vue en novembre dernier au Transbordeur.
Et c’est la même. Généreuse et contente d’être là.
Elle commence seule à la guitare sèche puis ses musicos la rejoignent pour un set de feu. Comme Imelda, elle enchaîne ses classiques Boom Boom Bang Bang (après Johnny’s got a Boum Boum d’Imelda, manquait plus que Charles Trenet !), Better Man, Your Heart Is as Black as Night (reprise d’un titre de Melody Gardot, vue l’année dernière au même endroit. Comme quoi.), Baddest Blues.
Un reproche, le son avec une batterie mise en avant qui couvre les guitares à certains moments. Très dommage. Faut vraiment être manche pour ne pas arriver à avoir un son parfait dans un endroit comme le théâtre antique. Un manche !

Et puis cette chanson écrite sur la rupture avec son mari (Imelda aussi !). Mais qu’est-ce qu’elles ont les gonzesses ?
Conclusion, ce fut une très belle soirée. Une programmation de rêve dans un endroit magique. Ces quelques vidéos de mon cru vous permettront de saisir l’ambiance. Si vous en voulez plus, allez les voir !

J’avais connu déjà, au même endroit, une telle soirée, c’est à dire qu’avec des artistes que j’admire. C’était en juillet 2004, ce n’était pas Jazz à Vienne mais le festival Les Côtes du Rock. Dans la même soirée, j’avais vu Elista, les Zutons et Muse ! Autant vous dire que je ne m’étais pas emmerdé une minute.

Les Côtes du Rock 2004, billet

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.